[F] Et maintenant ? [PV Gustav]

Gustav reprenait toujours son souffle, et après avoir jeter un regard à la demoiselle à côté de lui, il se mit à regarder au dessus de lui. Ce n'était pas passionnant, j'avoue, mais en tout cas, ça l'aider à se calmer. Et surtout, respirer correctement. Ah ! Les chatouilles ! Arme ultime ! Lui aussi, était assez chatouilleux. Heureusement qu'elle n'avait réussit à le chatouiller pour de bon, sinon il se serait transformer en asticot géant qui rit et cri à l'agonie.
Le blond ria de bon coeur, de nouveau, quand elle lui affirma qu'il avait des biceps, malgré tout et qu'elle n'aimerait pas avoir des bras comme les siens.

"Tu sais ce qu'il te reste à faire alors, pour pas les avoirs comme ça : Ne pas en faire tout le temps, euh ! Mais moi je te le dis franco, c'est impossible !"

Se calmant de nouveau, il haussa les épaules. En effet, lui ne pouvait pas vraiment savoir se qu'ils avaient "fait" pour des fans ou autre. Pour lui, ils avaient juste exposer leur musique. Tant mieux, elle avait plu. C'est bien pour ça qu'il n'arrivait pas à comprendre le pourquoi du comment, quand on lui disait qu'ils avaient toujours des fans malgré tout, alors que c'était à peine si on parler d'eux quoi.
Tournant la tête vers elle, il lui rendit son sourire. En faite, il était touché par tous ce qu'avait pu lui dire Kimberly.

- Oh bah tant pis alors quitte à finir comme Hulk, je veux pas arrêter la batterie !

Kimberly sourit, elle savait bien que Gustav avait aussi dût faire du sport pour être autant musclé et que tout n'était pas à cause de la batterie. Ça dépendait de chaque personne en fait.
Avec un petit sourire malicieux vers le batteur elle fouilla dans sa poche de sa veste pour en sortir deux sucettes. Elle eut un petit rire et lui en tendit une.

- Ca te tente ? On adooore les bonbons de là où je viens !

Elle lui fit un petit sourire avant de redevenir sérieuse l'espace d'un instant. Kimy n'était pas bête et avait bien remarqué qu'à aucun instant Gustav avait vraiment parlé de lui et de sa vie personnelle alors qu'il n'avait pas hésité à parler de celles de ses amis du groupe. Et même elle s'était un peu confiée à lui alors qu'elle, elle ne savait pratiquement rien. Pourquoi ? Parce que en tant que fille d'un grand producteur, elle avait appris à ne pas croire ce qu'il y avait dans les magasines et ne les lisait donc pas. En gros elle était un peu inculte de la vie privée des Tokio Hotel, mais totalement.

- Dis-moi, et toi ta vie alors, elle est comment en ce moment ? Tu m'as parlé de Bill et Tom ... mais toi ?

Entre temps, elle avait déjà défait le plastique de sa sucette et l'avait déjà mise dans sa bouche, la tenant avec le pouce et l'index.

[ET OUAIS xD j'ai inclus les sucettes XDDD]

[Je vois ça... XD J'étais presque pliée quand z'ai vu que tu les avais mises. Mdr]

Riant, il la félicita en un hochement de tête. Enfin, content d'apprendre que tout ça ne la rebuterais pas à continuer la batterie quoi. J'avoue, il trompait sa batterie en faisant de temps à autre de la musculation, ou du VTT, mais beaucoup moins ses derniers temps en tout les cas.
Intrigué, il la regarda fouiller dans ses poches et la vit sortir deux sucettes.

"Toi, t'avais prévu qu'on se rencontreraient, non ? T'en avais deux !" l'accusa t-il en riant comme un gamin, la menaçant fictivement avec la sucette. "En tout cas merci !"

Ouvrant le papier de sa sucette, il la foutu en bouche en deux temps droit mouvements. En faite, il en mangeait rarement, mais là ça lui avait largement donnait envie. Alors il se grouiller, voilà tout. On aurait presque pu croire qu'il était en manque de sucette ! Cette pensée le fit rire tout seul.
Entendant ses questions qui portaient plus ou moins sur sa vie à lui, il haussa les épaules, après avoir arrêté de rire. Il répondrait oui. Il était un très mauvais menteur, de toute façon donc se serait strictement la vérité. Mais après tout, sa vie n'était pas digne d'un roman.

"Ca roule doucement, dans ma vie. Je vois presque plus personnes. Encore moins mes meilleurs amis. La dernière fois qu'on a réussit à être ensemble, et encore, on s'est disputés, c'était au concert. Alors je fais rien. Je glandouille chez moi, je fais de la batterie... Je m'ennuie, tout simplement. Je fou plus rien. Ma vie n'est pas passionnante." répondit-il d'un ton sans la moindre émotion, car après tout, il avait déjà assez exprimer ce qu'il pouvait en penser de tout ça, mais au groupe du moins. "Et toi alors ? Je te raconte ma vie, mais... Toi ?"

Pour parler, il avait était poli tout de même : Il avait enlever sa sucette de sa bouche, non mais oh, faut pas croire hein.

Elle continuait de sucer sa sucette tranquillement tout en l'écoutant parler. A la première remarque, elle roula des yeux et retira la sucette de sa bouche pour lui répondre :

- Rooh tout de suite ... Maiiis nan voyons c'était pour l'ami qui devait venir me chercher. Elle lui fit un petit sourire avant de reprendre en riant. Okay non je mens en fait c'était pour moi parce que je suis assez goinfre et que une ça me suffit jamais !

Elle ria de bon coeur avant de redevenir sérieuse et d'écouter la réponse de Gustav. Elle grimaça légèrement en entendant ce qu'il dit : elle était loin l'image du groupe soudé et rieur que l'on voyait à la caméra. Kimberly se doutait bien que tout n'était pas tout le temps joyeux, mais bon à ce point. En plus Gustav semblait vivre de plus en plus en ermite, ce qui ne lui allait pas trop non plus. Bon d'accord il avait ce petit côté solitaire, mais de là à s'isoler sur une île déserte, fallait pas exagérer.

- Je vois ... Faut changer ça sinon tu vas finir vieux et aigri sans compter que tu seras aussi râleur et encore célibataire !

Elle eut un petit sourire avant de répondre à la question de Gustav. Sa vie à elle ? Disons qu'en ayant certains points communs avec celle du batteur, elles étaient tout de même différentes.

- En fait ... Mon père est un producteur de musique assez connu aux USA, alors quand j'étais petite j'aimais bien voir les stars et tout c'était marrant puis au fur et à mesure ça devenait un peu banal pour moi mais c'était toujours sympa ... j'ai commencé à jouer des instruments... j'ai fais les grands lycées et tout ce que tu veux et puis maintenant j'en suis à là ... comme tu sais j'ai envie de faire de la musique et faut encore que je me perfectionne. Pas passionnante non plus hein ?

Il explosa de rire de nouveau. Dur de s'arrêter quand on a commencer, avouons. Sortant la sucette de sa bouche, il reprit donc la parole.

"Oh la gourmande ! Une toute pitite sucette lui suffit paaas !" chantonna t-il en roulant des yeux, histoire de bien marqué le coup puis la re fourra dans sa bouche.

Sérieux il redevint et compta donc sa vie. Inutile, en fin de compte, puisque c'était nul. Pire que nul en faite. Le groupe soudé et rieur avait existé, autrefois... Maintenant, ils étaient plutôt en train de se descendre en permanence. La célébrité avait bouffé leurs amitiés, en plus du reste. Mais jamais Gustav lui en voudra. Enfin, c'était pas seulement la célébrité, elle y avait juste contribué... Les séparations, les histoires, les coups de gueules et tout ça, ça n'y aidait pas. Ca avait finit par devenir habitude, de toute façon. Mais ce n'était pas gai de le dire à voix haute et de s'en rendre compte encore plus violemment, comme si on venait tout juste de te gifler.

"Je suis déjà raleur !" répondit-il en riant. "Et totalement célibataire."

Le blond venait de lever les yeux au ciel. C'était vrai qu'il n'avait personne et ne compter pas avoir quelqu'un dans sa vie, pour le moment. A moins de "The révélation", mais il en doutait fortement. Il restait sur ses gardes.
Ecoutant attentivement la vie de la jeune fille, il la trouva pour autant pas mal intéressante, il ne faut pas croire.

"Non, elle à l'air sympa ta vie quand même. Tu dois tomber dans une certaine routine, mais ça a l'air classe. Puis pour la musique, je t'es jamais entendu j'avoue, mais je suis sur que tu progressera bien, que t'y arriveras."

Quand elle faillit s'étouffer, il l'avait remarquer. Il lui lança d'ailleurs un regard interrogateur. Qu'avait-il dit pour qu'elle est cette réaction ? Il tenta de se remémorer ses paroles, mais il se souvint juste d'avoir parler des sucettes... Après tout, p'tet qu'elle avait mal avaler sa salive, hein.
Riant il lui lança à présent un regard rieur, amusé. A priori, il n'était pas le seul à être du même genre. Drôle, la coïncidence.

"Ah ! Voilà ! Suffisait de creuser un peu !" ria le batteur avant d'hausser les épaules.

Lui l'avait déjà trouver son "Grand Amour". Du moins, c'était ce qu'ils s'étaient dis, à ce moment là. Pour lui, le jeune homme en question resterait toujours son grand amour, même si il n'était plus amoureux de lui. Du moins esperait-il. Il devait oublier, lui aussi.

"Non je peux pas savoir, mais c'est hilarant d'y penser en tout cas !" fit-il, riant, se tenant le ventre tellement la scène le faisait délirer. "C'est pas contre toi, hein, mais Madonna... Je l'aurais jamais imaginer faire ça tu vois."

Ne répliquant rien au "Merci t'es gentil" il n'en pensa pas moins.

C'était un bon début, tout du moins. Puis, peut-être qu'ils auraient envie de mieux se connaitre et donc de se rendre compte d'autre point commun -Quoi que faire de la batterie en est un aussi, je crois- et que donc ils se reverront.
En même temps, Gustav, aussi décontracté avait-il l'air n'oserait jamais demander le numéro, l'adresse, ou quoi que se soit à la demoiselle, même si il pouvait avoir l'envie de la connaitre un peu plus.

"Personne ne le mérite, je confirme. Pourtant, souvent on se retrouve avec des personnes pas sympa ou pas net tu vois. Je préfère être seul, que mal accompagné, je te l'avoue !" soupira t-il avant de nouveau d'hausser les épaules -Il adorait faire ça, lui !-.

Exactement. Lui c'était plus en étant ados, avec un groupe idôle des jeunes. Rien de plus, rien de moins. Rien de comparable. Et les prix, lui, les prenait toujours vraiment au sérieux. Il n'y avait qu'a voir ses yeux pétillants quand on leur en offrait un !

"Tu pourrais aller te plaindre à elle !" Explosa de rire de nouveau Gustav. "Non réellement je veux même pas que tu me touche les joues ! Arrête ! Ca fait genre Mamie qui vois son petit fils, beuuuh !"

Riant de sa propre annerie il lui tira gentiment la langue.

Il plaça ses mains derrière sa tête, regardant le plafond comme si il avait était en pleine nature et que les étoiles pointaient leur bout du nez et qu'elles l'aideraient à s'endormir. Un air songeur collé au visage, il écouta distraitement la demoiselle lui dire que ça sentait le vécu. Après tout, c'était presque ça même si la personne en face de lui n'avait pas était de pas sympa ou de pas net. Quoi qu'il le trompait souvent... Mais quand on prends l'habitude, on ne fait pas gaffe, n'est ce pas ?
Evitant de répondre, il haussa seulement les épaules et lui jeta un regard avant de lui faire un petit sourire, timide certes, mais quand même. Puis il re fixa son regard sur ce plafond qui avait tant l'air de le passionner depuis quelques minutes.
Gustav n'était pas du genre à avoir des aventures, ou autre. Il avait rarement eu des vrais histoires authentique, des histoires auxquelles il avait pu croire. Mais c'était quand même arrivé, et il ne savait pas si cela re arriverait. Pour tout dire, ça l'effrayait. La peur d'être abandonner le prenait trop souvent au tripe pour qu'il tente de croire en quoi que se soit quand ça concerne l'amour.

"C'est très bien comme ça ! Quand tu trouveras ton ame soeur, tu penseras plus ça, mais pour le moment c'est très bien." avoua t-il en lui lançant un regard et en hochant la tête d'un telle sorte que ça montrait qu'il croyait fermement ce qu'il disait.

Repartant dans un fou rire il la gratifia d'un regard amusé et rieur de nouveau en entendant parler de Madonna. Sa tristesse et sa rêverie n'était que passagère et ça se voyait, quand on voyait comment il pouvait rire quelques minutes plus tard. C'était de bon coeur, tout ça, il faut dire. Souriant toujours, il lui répondit en levant les yeux au ciel.

"Et là, tout le monde ne voudra plus jamais amener ses enfants aux concerts de Madonna et elle fera faillite ! Pauvre Mamie Madonna... " ria t-il.

Lui était de nature spontané, a vrai dire, et donc par conséquent il s'amusait pratiquement toujours, qu'il connaisse ou pas... Tant qu'on ne le critiquait ou ne le jugeait pas, il n'était pas de mauvaise compagnie, pensait-il du moins.

"Tu veux peut-être la voir de plus près ?" provoqua t-il, sans la moindre arrières pensées.

Elle était la deuxième personne à lui dire que sa langue était joli, et ça l'amusait par dessus tout. Le regard toujours aussi rieur, amusé, il leva de nouveau les yeux au ciel, un sourire jusqu'aux oreilles.

Gustav s'était allongé entièrement sur le sol de l'aéroport. Cela aurait put paraître très étrange pour quelqu'un qui passait par là mais bizarrement, Kimberly trouvait que c'était une assez bonne idée. Ils étaient là bloqués tous les deux, alors pourquoi rester debout comme des idiots ? Et puis, parler d'amour, allongé, les yeux dans le vague, quoi de mieux à vrai dire ?
Imitant le batteur, elle s'allongea elle aussi sur le sol dur et froid de l'aéroport. A son tour elle regarda le plafond avec un regard vague. Les paroles de Gustav lui parvinrent tel un murmure.

- Oui ... Encore faut-il trouver le grand Amour...

Elle détourna son regard du plafond pour regarder Gustav. De loin on aurait put les prendre pour deux clochards ayant volé des instruments de musique, mais cette situation amusait grandement la blonde. C'était sympa parfois de déroger à la règle et de faire ce que l'on voulait. C'était un peu la vie qu'elle souhaitait, sans doute. Loin de son passé dans les grandes écoles aux règlements horribles.

- Et là je crois surtout qu'elle va appeler un tueur à gage pour éliminer la fille qui a provoqué sa ruine ! Han on est méchants avec elle, moi j'aime bien quelques chansons en plus la pauvre !

Un petit sourire apparut sur mon visage à cette remarque tandis que Kimberly retournait son regard vers le plafond, se remémorant les souvenirs de ses rencontres avec la Madonne. Parfois même elle lui avait apporté des petits cadeaux. C'était gentil.
La provocation de Gustav la fit éclater de rire pendant quelques secondes. Il osait la provoquer ? Eh beh il n'avait pas peur lui ! Reprenant son sérieux, elle retourna son regard vers lui et lui répondit du tac au tac, yeux dans les yeux :

- Pas chiche ! mais gare à toi après hein !! dit elle, un peu menaçante .

Heureusement, ça avait beau paraître étrange, personne n'était là pour le constater. Et après tout, ils avaient le droit de faire ce dont ils avaient envie. Oui, le sol n'était surement pas très propre, mais... Et alors ? Ca ne le tuerais pas et de plus, les douches existaient. Puis le contact du carrelage froid avec son dos avait eu le temps de lui remettre les idées en place, de ne plus divaguer.
Gustav ne se rendait pas compte du temps qui passait, il fallait dire. Autant, il pouvait s'être passer cinq minutes qu'autant trois heures auraient pu passer. Il ne saurait le dire et c'est bien pour ça, que, curieux, il jeta un coup d'oeil à sa montre. Ca pouvait être prit comme un signe d'agacement, ou comme quelqu'un qui est presser, mais non. C'était juste de la pure et simple curiosité.

"Tout le monde le trouve un jour, seulement on s'en rends pas obligatoirement compte..."

Et pour cause ! Le sien à lui, avait était devant ses yeux pendant bien des années, et jamais il ne l'avait remarquer. Maintenant, c'était différent. Il ne l'aimait plus. Et Gustav non plus d'ailleurs.
Le batteur adorait faire le singe, faire des bêtises ou dire des ânneries. C'était un grand kiffe et ne manquait que rarement le coche pour rire, loin de là ! Cette situation ne l'étonnait guère, par conséquent. C'était comme si il s'y était attendu, bien que ce n'était forcément pas le cas.

"On est vraiment très méchant oui !" affirma t-il avec une petite moue. "Mais bon, on rigole. Je pense pas vraiment tout ce que je dis. Après, pour les chansons, j'en aime aussi bien certaine ! Faut dire qu'elle a du talent quand même ! Mais faut dire qu'elle à l'air d'une Mamie qui martyrise ses p'tits enfants aussi..."

Là encore, il rigolait de nouveau. Mais au lieu de faire éclater son rire au grand jour, seul un sourire amusé parvint à montrer qu'il était de nouveau amusé par sa phrase. Pourtant, elle était pas nouvelle, étant donner qu'ils parlaient de ça depuis déjà un petit moment.
Le blond l'écouta rire, fier de lui. Pour tout dire, non. Même pas peur de Kimberly le petit musicien ! Loin de là ! Son regard était toujours aussi rieur et il ne pouvait donc décemment pas faire croire qu'il était apeuré.
Montant ses mains à côté de son visage, il les fit trembler et tenta tout de même de faire une moue apeuré.

"Han Maman ! J'ai peur !"

Effectivement. Au niveau gamineries, Gustav était le roi. Toujours un grand enfant dans l'âme, il ne le gâchait pas. Il le montrait même. Sans le vouloir, ca coule de source, mais étant donner que c'était un grand trait de son caractère, il était comme obligé d'en faire part. Il ne se passer une journée sans qu'il ait était comme un gamin, qu'il n'ai fait ou dit quelque chose que seul son caractère gamin pouvait trouver.
Le blond finit par avoir chaud au dos. Il se retourna donc pour se mettre sur le ventre et plaça sa tête en direction de la jeune fille. Comme ça, il arrêterait de rêvasser en regardant ce plafond qui le fascinait et fixerais pleinement son attention sur Kimberly. En même temps, c'était plus poli et plus juste comme ça. Sinon il aurait pu rester trois ans sur le dos, en regardant le plafond, qu'on lui parle ou non il s'en serais seulement que vaguement rendu compte. Et ça, il se disait que ce ne serait certainement pas sympa envers la miss.
Gustav lui fit un sourire compréhensif quand elle lui annonça qu'elle voulait bien le croire. Ca voulait dire quoi ? Qu'elle pensait vraiment qu'elle ne trouverait pas l'amour, avec un grand A ? Ou simplement qu'elle voulait écourter la conversation, étant à court d'arguments ? Oui, peut-être que simplement elle était sur qu'elle ne le rencontrerait pas, ou plutôt certaine et qu'elle ne voulait donc plus en parler, parce que ça l'embêtait. Pensant respecter ses envies, il ne répliqua donc rien sur le sujet.
Plaçant ses coudes sur le sol, il appuya sa tête sur ses mains et releva les jambes, comme si il était tranquillement dans son lit en train de rêvasser. Seulement, il fixait toujours la demoiselle et ne rêvasser pas vraiment...
Riant, il haussa les épaules quand elle affirma qu'il n'y avait pas que ses petits enfants qu'elle martyrisait.

"Elle a du te trouver trop chou, comme tu le soutenais tout-à-l'heure et par conséquent elle n'a pu s'empêcher d'être comme ça... Oui certainement ! Pauvre Madonna." soupira t-il en relevant les yeux au ciel.

Impossible mais vrai : Il n'arrêtait pas de la chercher ! Généralement, ce n'était que les personnes en qui il avait vraiment confiance, qu'il aimait et qui étaient ses amis qui avait le droit à ses piques, histoire de bien les embêter.
Un demi sourire amusé apparu sur ses lèvres quand elle "l'autorisa" à se foutre d'elle. Enfin se moquai d'elle, plutôt. Après tout, si il pouvait, il ne se gênerait pas, loin de là ! Ca l'amusait bien en faite. Quand elle lui tira la langue, il roula de nouveau des yeux, comme si c'était une habitude.

"Oh la jo..." commença t-il avant de rire aux éclats.

Effectivement, il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que Kimberly avait déjà sauter sur lui et le chatouiller. Gigotant comme un asticot, il criait au secours et riait de plus en plus fort. Il en avait même du mal à respirer et donc par conséquent à demander de l'aide.
Quand elle demanda qui était la plus forte, un rire plus franc réussit à franchir la barrière de ses lèvres, bien qu'il ne faisait déjà que rire. Se trémoussant sous elle, il la suppliait d'arrêter, ayant trouver inutile de crier au secours. N'en pouvant fichtrement plus, il inversa donc la situation. Il était limite assis sur le ventre de la demoiselle et, avec un sourire victorieux, plaqua les mains de la miss contre le sol froid.
Soufflant un bon coup, il tenta de reprendre une respiration normal, au lieu de celle saccadée qu'il avait pour le moment.

Gustav ne bougea plus. Il la regardait sans vraiment savoir quoi faire, ni quoi dire. En faite, il trouvait que le sujet n'avait plus rien à en re dire. Effectivement, que dire de plus ? Non, le sujet du grand amour était définitivement clos.
Ouais, elle avait effectivement tout le temps de le trouver, elle avait la vie devant elle, du haut de ses 21 ans. Aucuns doutes.

"Ouais je vois ! Ah lala... Tu attire les vieux... Que les vieux ?" demanda t-il tout innocemment.

Gigotant toujours comme un asticot, il avait du mal à ne pas rire, pourtant ses joues le faisait souffrir de martyre.
En ayant vraiment marre, il la retourna et donc la plaqua au sol, lui sur elle. Heureusement qu'il ne s'étaient réellement rendu compte de rien, sinon il aurait déguerpie tout rouge comme une tomate. Mais non, pour lui il ne voyait pas la possible bêtise qu'il faisait. Il tentait seulement de reprendre sa respiration et effectivement il ne vit pas Kimberly rapprochait son visage du sien. Non, loin de là. Même qu'il avait fermer les yeux, c'est pour dire. Tenant toujours fermement les mains de Kim' dans les siennes, il réussit à reprendre à peut près une respiration normal quand il sentit des lèvres douces et sucrés se posaient sur les siennes. Ré-ouvrant les yeux vivement, surpris, il ne réagit pourtant pas des masses.
Quand elle cessa ce baiser qu'il avait malgré tout apprécié -à son plus grand étonnement-. Quand elle se cogna la tête, il se mit à s'inquiéter. D'ailleurs ses yeux montrèrent
Un mini sourire amusé s'afficha sur ses lèvres quand elle s'excusa. C'était donc ça. C'était pas lui. Cédant à une impulsion, il posa ses lèvres sur celles de Kimberly et attendit une réaction de sa part. Si elle le repoussait, ok, il se piquerait un fard et s'éloignerait ou sinon et bah je sais pas...

- T'es très mignon aussi tu sais ..

Répondit-elle avec un petit sourire gêné et les joues commençant à devenir rouges. Kimberly avait l'impression de redevenir une petite enfant de 10 ans qui rougissait devant son amoureux. Enfin bon, là elle en avait tout de même onze de plus et elle n'était même pas en face de son "amoureux".

La scène qui se passait entre Kim' et Gustav était tout de même assez marrante. Lui sur elle, les deux en train de s'embrasser par terre sur le sol d'un aéroport désert. D'ailleurs ou étaient les gens ?
Heureusement en tout cas qu'aucun policier n'était dans le coin et ne les ait surpris, les deux auraient sûrement fini au poste de police, accusé d'atteinte à la pudeur. Ça aurait été assez bête tout de même. Mais bon, à cet instant précis il fallait dire que la jeune fille ne s'en souciait pas vraiment. Kimberly profitait surtout de l'instant présent. Elle appréciait beaucoup Gustav, il avait un sens de l'humour un peu pareil au sien et il fallait dire qu'il était très beau. Peut-être un peu trop étant donné qu'il était capable de la faire l'embrasser sans qu'elle ne puisse se retenir.
Lorsqu'il lui demanda si elle n'avait pas trop mal, elle eut un petit rire gêné en répondant :

- En fait si assez quand même, j'ai cogné fort ...

Elle eut de nouveau un petit rire.
Le baiser entre les deux était toujours très doux, l'un et l'autre n'osant pas aller trop vite non plus, ce qui était normal. Mains dans les mains, Kimberly se sentait très bien contre le batteur.
Au bout de quelques minutes, elle recula doucement son visage de celui de Gustav pour lui offrir un beau sourire. Elle avait préféré stopper pour éviter de se faire interrompre par quelqu'un et provoquer une panique générale.

- Tu ... tu embrasses très bien.

Elle eut un petit sourire. Intérieurement, elle ne pouvait s'empêcher de se demander si elle reverrait quand même Gustav un jour. Enfin, elle ne le connaissait pas après tout, peut-être qu'un baiser échangé ne lui suffirait pas à ce qu'ils se revoient. Ce baiser avait été très agréable et Kimberly devait bien s'avouer qu'elle aurait été assez triste si elle devait apprendre que cela aurait été le dernier. Gourmande ? A vrai dire elle aimait beaucoup les lèvres sucrées au gout de bonbon du batteur.

- Hm ... qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Demanda t-elle d'une voix douce, chuchotant presque comme si elle lui disait un secret.

- Je veux dire ... Hum, je comprends si tu veux plus me voir après l'agression que tu viens de subir de ma part !

Fit-elle avec un ton amusé qui cachait bien tout de même son envie de le revoir un jour.

Un sourire plutôt gêné apparu à son tour sur ses lèvres. Ses rouges toujours aussi rouge, il ne savait pas quoi dire, hormis murmurait un vague "Merci". Après tout, il aimait faire des compliments, mais en recevoir... Hors de question ! C'était une chose cruel à ses yeux, étant donner que le rouge lui empourprer toujours les joues. Et ça, il en avait horreur. Mais on ne fuit pas sa nature, parait-il. Ou alors, juste un court instant, mais elle reviendrait au galop. Et autant dire qu'il se voyait très mal faire "Je sais, je sais, on me le dit souvent." en étant sérieux. Ce n'était simplement pas lui.
Très bonne question. Mais ou étaient-ils donc tous ? Gustav n'en avait aucune idée. Et autant dire que ça ne lui apporter que peu. Vraiment peu. Il n'y avait apporter qu'une infime attention, ayant préféré discuter -Plutôt rire- avec Kimberly.
Si un policier, ou même des passants simplement -Même si ils n'y en avaient en faite aucuns là- était passer par là, autant dire que le blond aurait piquer un fard, se serait excusé plus que de raison, mais là il n'y pensait pas. Pas plus qu'il n'avait pas était perturbé par le manque de gens autour d'eux. Au moins, ils étaient seuls tous les deux. Enfin c'est ce qu'ils croyaient. Et je vois très mal ce que des paparazzis ficheraient dans le coin alors qu'il n'y a personne. A moins qu'ils aient suivit le batteur...
Ayant un autre défaut du genre, il s'attachait trop vite au gens aussi. Dans sa tête, il tentait de ne pas y re pensé depuis tout à l'heure, mais en faite, il comptait bien -Esperait du moins- bien la revoir, même si c'était juste pour boire un verre, ou qu'une seule fois, ou juste dialoguer par textos ! Mais il n'était pas en droit de demander ça.
Quand Kim' lui répondit, l'inquiétude perlait de nouveau encore plus forte dans ses prunelles marrons.

"Tu crois qui faudrait aller à l'hôpital ?" demanda t-il timidement même si une once d'inquiétude réussit à percer malgré tout, dans sa voix.

C'était un habitué de l'hôpital, et au moindres bobos, généralement, il y allait. Bien qu'un bobo, c'était souvent un accident quelconque ou une tentative vaine de suicide... Tout dépendait des passes, oui. Et des personnes aussi. Il n'avait jamais compter le nombre de fois ou il avait du accompagné quelqu'un à l'hôpital, aussi...
Je cacherais pas que Gustav se sentait bien aussi, bien qu'il commençait à prendre conscience de sa position et que ça le gênait, plus ou moins, en faite. D'un geste habile, il se remit au sol. Maintenant, c'était Kimberly qui avait le dessus, et elle en ferait ce qu'elle voudrait. Lui, ça ne lui plaisait pas en faite, alors il avait préférait percuté. Après tout, il était plus fort qu'elle et ne s'était même pas rendu compte qu'il lui avait emprisonné les mains tellement fort qu'elle n'avait pu les retirer quand l'envie lui en avait prit. Enfin, il l'avait fait juste quand elle l'avait lentement repoussé, cessant ainsi le baiser. Il ne comprit pas, mais en profita pour reprendre sa respiration. Puis il ne chercha pas à comprendre, de peur de se donner des réponses idiotes. Après tout, elle lui avait fait un resplendissant sourire -Qui l'avait fait craqué sans même qu'il s'en rende compte- et qu'il avait par ailleurs rendu.
Rougissant il haussa les épaules, tentant de détourner son regard. Sa phrase l'avait gêné, en faite. Oui, il n'aimait pas les compliments, quels qu'ils soient, mais ça je l'ai déjà dis.

"Tu apprendras que les compliments me vont pas !" avait-il lâcher avant même qu'il se rende compte de ce qu'il venait de dire.

Gustav était de nouveau tout rouge, alors que ça commençait tranquillement à disparaitre. Il n'avait même pas réaliser qu'il avait oser dire ça à voix haute, alors qu'il n'était censer seulement le pensé ! Tentant de se reprendre, il fit un petit sourire et laissa le rouge s'estomper. Oui, il ne savait quand même pas comment réagir et comment elle, elle réagirait.

"Tu embrasse superbement bien." avoua t-il en resserrant un peu l'étreinte de leurs mains, comme si il avait peur qu'elle songe à aussi le "repousser" là aussi.

Souriant espièglement, il lui lança un regard complice. Du moins l'espérait-il. Et pourquoi complice ? Là, ça lui poserait une colle. Juste parce qu'il avait envie, en faite. Le batteur haussa les épaules comme il pu quand elle lui demanda ce qu'ils faisaient maintenant. Il avait juste envie de rester là pour le moment. Pour une fois qu'il voulait savourer le moment présent.

"J'ai adoré cette agression, disons." avoua t-il, rouge de sa confession, haussant les épaules, tentant de paraitre naturel, après tout il ne disait que la vérité. "Mais si toi, tu ne veux pas me revoir, là je comprendrais aussi."

Une pointe d'inquiétude et même de tristesse avait envahie sa voix, mais il tentait vainement de ne pas le montrer sur son visage et de paraitre de nouveau naturel. Après tout, elle faisait ce qu'elle voulait. Lui désirait la revoir, mais après tout, lui ne comptait pas.

Lui, c'était les deux. Il n'aimait pas en recevoir car il avait du mal à concevoir que la personne qui le lui fasse lui trouve quelque chose qui mérite d'être compliment, et du faite qu'il avait horreur de rougir. Chose qui arrivait assez fréquemment, malheureusement pour lui. Et autant dire que lui, ses cheveux n'étaient pas assez longs pour qu'il puisse se cacher derrière ! Alors il était obligé de regarder ailleurs, de se concentrer à penser à autre chose, histoire de laisser le temps à ses joues de reprendre une teinte normale, chose qu'il aimait par dessus tout. Le cramoisie ne lui allait pas, loin de là. Du moins à ses yeux. Mais qu'est ce qui lui allait, quand ça le concernait de très, très, très près de toute façon ? Rien. Ou alors, les choses étaient rares. Les seuls compliments qu'il arrivait à accepter était quand on lui parler de sa batterie, ou de sa façon de jouer. Il avait du s'y habitué, à force. Étant le batteur d'un groupe célèbre, c'était quasiment une obligation de s'habituer à ce genre de compliment là, entre nous soit dit.
Pas d'urgence, c'était vite dit. Pour lui en tout cas. Mais si elle, elle lui disait que ça ne méritait pas d'aller à l'hôpital, il n'insisterais pas. Seul elle était bon juge, puisque c'était sa tête.
Finalement, il ne répondit rien. Il hocha seulement imperceptiblement la tête, avec un petit sourire en coin. Après tout, il était de nature à s'inquiéter pour un rien, et à priori, Kim' n'y avait pas échapper. Il lui demanderait un peu plus tard si la douleur était passer, et aviserait entre re tenter de proposer l'hôpital ou de laisser couler. Là, il serait seul juge.
Riant il secoua la tête de gauche à droite et garda un sourire amusé.

"N'importe quoi toi." Annonça t-il catégoriquement, levant les yeux au ciel.

Le blond la regarda se cacher avec ses cheveux, toujours autant amusé. Alors, il était pas le seul à rougir quand on lui faisait un compliment, hein ? Par contre, il adorait sa façon de le masquer. C'était original, après tout.

"Alors, comme ça, mademoiselle rougit aussi, aux compliments ?" s'amusa t-il. "Accro moi ? Qui dis que ce ne serait pas le contraire hein ?"

Tirant la langue, il ferma les yeux en riant comme un gamin, n'étant pas sérieux le moins du monde. Ré-ouvrant les yeux, il tenta de calmer son fou rire, chose qui arriva sans grand mal en faite.
Lui aimait bien qu'il n'y ait pas vraiment de gêne entre eux. Ils se connaissent pas, mais pourtant ils se retenaient pas. Enfin pour le batteur en tout cas, il disait ou faisait ce qui lui passer par la tête au moment ou il se le disait, en mental. Enfin presque tout. Quasiment tout.
Ce fut à son tour de sourire, d'un tout petit et discret, voir timide sourire, quand elle ne tenta pas d'enlever ses mains de celles de Gustav mais qu'elle lui caressa le pouce. Vraiment, il se sentait bien ici. Ce n'était pas l'endroit idéal, mais il était en bonne compagnie. Ca compensait, largement !
Gustav ria à son tour, souriant toujours autant. Il allait avoir mal aux joues, là, c'est indéniable. Mais c'était secondaire, avouons.
Sans savoir pourquoi, il eu presque peur en la voyant froncer les sourcils. Même si il croyait pas, il ne la connaissait pas. Et peut-être bien qu'elle cachait bien son jeu et qu'elle ne s'intéressait qu'a la "Star" qu'il était. Pour tout dire, il préférait ne pas y penser, mais bon, on ne sait jamais. On lui avait déjà fait le coup. Il restait donc sur ses gardes, c'était bien mieux ainsi de toute façon.
C'était quand même un coeur d'artichaut, ce Gustav ! Facile à manipuler quand il s'attacher de trop à une personne. Alors, il préférait prévoir un petit peu avant, juste au cas où. Mais il y a toujours l'exception qui confirme la règle, après tout.
Ressentant un soulagement sans pareil, ou quelque chose de ce genre là quand elle lui dit qu'elle voulait bien le revoir, il ne pu s'empêcher de sourire. Un grand sourire qui montrait que ça lui faisait vraiment très plaisir. Mais il tenta quand même de cacher son sourire. Il tentait juste de ne pas montrer trop ses émotions. Par contre, quand elle fut "Totalement franche" ça le désarçonna un peu et ça pu se voir à ses yeux qui se plissèrent et ses sourcils qui se froncèrent. Mais finalement, cette proposition lui plaisait bien. Puis, lui, préviendrais son ami. Il s'en sortirait de toute façon. A charge de revanche.

"Ce que j'en pense ?" répéta t-il en faisant presque exprès de faire durer le suspense. "Bah pardis que j'suis partant."

Le jeune homme lui fit un petit sourire en coin, après tout, c'est vrai qu'il n'aurait même pas oser demander lui. Il y aurait penser, pour tout dire, j'en suis certaine. Mais de là à oser le demandais... C'est une autre histoire quoi.

A priori, il en était de même pour la jeune fille, et si jamais lui venait l'envie de l'embêter -Chose qui risquait d'être fréquente, avouons- il avait au moins une certitude de savoir comment faire. Mais généralement, il n'utilisait pas les compliments comme une arme, mais plus pour dire ce qu'il pensait sans devoir s'étendre sur trois cent kilomètres.
Être timide, lui aussi connaissait. Quelques années en arrière, il bafouiller devant des inconnus, c'est pour dire. Heureusement, bien qu'il l'était toujours, c'était moins poussé à l'extrême et il l'était un chouilla moins. Juste assez pour pouvoir tenir une conversation avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas, et pas assez pour qu'il aille aborder quelqu'un, hormis en extrême cas d'urgence.

"Encore un point commun ?" s'étonna t-il faussement.

Pour l'hôpital, il était effectivement peu convaincu. Mais quand on a passer plus d'un an et demi à y aller pour un oui, pour un non, on prends comme réflexe et comme acquis d'y faire un saut quand quelque chose ne va pas, qu'il y a une blessure quelconque quelque part. Après, bien sur, tout le monde ne voudrait pas y aller. En faite c'est une des raisons pour laquelle il n'insista pas.

"Tous les deux accros, hm ?" s'interrogea t-il avant d'hausser les épaules. "Pourquoi pas ! Au moins, tu avoue que toi tu l'es !"

Gustav fit une moue tout craquante, bien que gêné d'avoir exprimer cette constatation à haute voix. Elle n'était destinée qu'a son subconscient, à l'origine. Enfin après tout, hein.
Finalement, il haussa les épaules et l'air de rien, il ajouta un petit et faible :

"Tu sais, je sais pas pourquoi, mais j'aime ta présence."

Qui n'avait l'air rien d'autre qu'une constatation et qui n'avait surtout aucuns rapports avec le reste de la conversation, mais alors rien à voir. Seulement, il avait eu envie de le dire, et ne c'était pas gêné. Se serait pris comme se serais pris et voilà après tout. De ce côté là, il ne s'en fit pas en faite. A tort, peut-être.
Gustav était tout ce qu'il y avait de naturel. Il n'aimait pas les stars trop superficielles, bien qu'il restait toujours poli en leur compagnie. Ce n'était pas le genre de personnes avec qui il voudrait ce lier d'amitié et s'était jurer de ne jamais devenir de ce genre. Heureusement pour lui, le voilà là aujourd'hui et aussi naturel qu'il ne l'aurait était en présence de n'importe qui, bien qu'avec Kimberly il avait l'impression qu'il pouvait dire n'importe quoi, laisser son côté gamin sortir plus que d'habitude et que ça gênerait pas. C'était ça aussi, il tentait de plaire à presque tout le monde. Du moins, qu'il aimait un temps soit peu, ou avait envie de connaitre. Tout en restant malgré tout un maximum soit même, chose assez difficile, disons.
Quand il lui répéta ce qu'elle venait de demander, faisant mine de réfléchir à sa réponse, il lui jeta un regard furtif. Il se dépêcha donc d'accepter quand il se rendit compte qu'elle avait l'air d'avoir cru qu'il allait refuser. Pourquoi diable aurait-il fait ça ? Aucune raison de le faire. Enfin ça, lui le savait, mais surement pas elle, après tout. Il ne pu s'empêcher de sourire quand il remarqua qu'elle avait l'air heureuse qu'il est accepter. Ca le réjouissait tout autant, si ce n'est plus en faite.

"Parfaite soirée." murmura t-il pour lui même avant de fixer son regard dans celui de Kim' et de reprendre, plus haut cette fois-ci. "Super plan ! Je suis totalement partant. Tu veux que je t'aide ?"

Pour tout dire, il avait presque oublié qu'elle venait d'arriver et qu'ils étaient encore dans l'aéroport. Aussi, il fut surpris quand la conversation s'était orienté vers les valises et avait jeter un vague regard autour de lui pour constater qu'effectivement ils étaient toujours dans un aéroport. Mais il cacha bien vite sa surprise, peut-être trop vite pour avoir était remarqué par la jeune fille, d'ailleurs.
Il la regarda s'assoir à côté de lui et il s'était presque attendu à ce que leurs mains se séparent. Mais à priori, non, ce qui le fit sourire.
Se levant d'un bond, il ne détacha pas à son tour sa main de celle de Kim' et ne voulait de toute façon pas. Mais il déserra un peu l'étreinte et murmura un vague "Si jamais toi, tu veux récupérer ta main." en guise d'explication, pour que se ne soit pas mal pris. Si ça ne tenait qu'a lui, il ne l'aurait pas fait, mais il ne pouvait pas la garder prisonnière, quand même.