[F] It's me, Honey, You know ?! [PV Adrian.]

Adrian était en manque. En manque de poster de Bill, les 580 qui ornaient a fois les murs de sa chambre et ceux de la cuisine & salon, n'étaient visiblement pas suffisant. Il avait réalisé qu'il en manquait un dans la salle de bain. Après tout c'était l'endroit ou il passait le plus de temps, comme Bill. Bref inutile de dire qu'il s'enfila les céréales préférée de Bill avant de partir l'air guilleret vers l'un des endroit stratégiques de la ville. Il portait le même t-shirt the icon que Bill, et avait reproduit sa fabuleuse coiffure gravitationnelle. Il entra dans le magasin et se dirigea presque instinctivement vers le rayon Tokio Hotel. C'est alors que son cœur manqua un battement avant de s'arrêter brusquement. Il était là dans ce magasin a feuilleter les magasin qui affichaient sa gueule tridimensionnellement sensuelle et parfaite. Il commença par étouffer un petit cris, recomptant les grains de beauté qu'il y avait sur le visage de son idôle afin de vérifier qu'il ne rêvait pas. Il jeta un coup d'oeil au alentour, pas de garde du corps! C'était l'occasion ultime pour l'androgyne de réaliser ses rèves. De la bave commençait à émerger de ses lèvres. Il avala sa salive et dans un geste inconscient et complètement stupide il se mit a foncer sur son idôle pour l'enlacer et le serrer contre lui.

« Biiiiiill, Oh Billlllll....Je t'ai enfin trouvé tu as donné un sens à ma vie. Je t'aime tant. » Ettouffa t'il à la limite des larmes de bonheur.

Il savait pertinemment qu'il ne faudrait pas loin de quelques seconde pour qu'il se retrouve expédié contre le kiosque un œil au beurre noir, mais il voulait profiter de chaque seconde qu'il passait contre la personne la plus belle qui soit, au contact du parfum le plus délicat qu'il n'ai jamais sentit.

Le brun était content, il avait finalement réussi à mettre la main sur sûrement THE magazine, the one and only one, qu'il n'avait pas encore. Il se trouvait particulièrement magnifique sur la couverture et il en sourit, fière d'être toujours parfait quoi qu'il arrive sur n'importe quoi n'importe où... Il en avait de la chance !
Il n'eut pas le temps de se féliciter plus longtemps qu'un hystérique lui sauta dessus comme ça, sans raison.

"Au viooooooooool !" hurla t-il comme un con en se débattant avant de l'entendre. "Ah bah non, en fait..."

Il lui tapota doucement le bras en grimaçant, contaminé par un groupie. Il l'avait sali. Yuk ! Il se dégagea pas doucement le moins du monde de l'étreinte du garçon derrière lui avant de soupirer bruyamment, regrettant de n'pas avoir pensé à prendre un garde du corps de compagnie.

"Ouais, ouais, c'est bon, ça va..."

Il continua de regarder les autres magazines sans se soucier de l'inconnu à qui il tournait le dos, à tort sûrement.

Des petites larmes brillantes comme des paillettes perlaient de ses yeux émerveillé, son rêve était enfin devenu réalité, il était dans les bras de Bill, au contact de son corps sublime, des ses magnifiques cheveux, de son odeur qu'il n'avait pu imaginer que dans ses rêves les plus fous. Il l'entendit crier au viol et se crispa légèrement, avant que le chanteur ne se dégage brusquement de lui. Adrian encore perturbé par la rencontre inattendue recula hébété, d'une démarche mal assuré, fixant son idole comme hypnotisé. Ses yeux reflétaient une véritable admiration. IL Bégaya tout de même quelques mots qui réussirent malgré l'émotion a franchir la barrière de ses lèvres.

« C'est le plus beau jour de ma vie.... » Souffla t'il simplement dans un murmure a peine audible.

Il tenta tant bien que mal de se remettre de ses émotion. Il n'allais pas pleurer devant Bill, il allait passer pour quoi encore. Il le regarda afficher un regard dédaigneux, il semblait qu'il était déjà trop tard pour faire impression, il venait de s'auto cataloguer comme une groupie de base, ce qu'il était d'ailleurs. Oh il aurait pu paraître un peu plus intelligent, il n'était pas si bête mais en présence de Bill, sa raison de vivre, qu'aurait il pu faire d'autre? Il tenta vainement d'atténuer la stupidité de son comportement.

« Je...Je suis vraiment désolé, je dois être vraiment stupide...Pardon...c'était tellement...incroyable. »

Il ne trouvait pas les mots pour décrire ce qu'il ressentait c'était bien trop fort.

Bill était reparti dans sa contemplation de magazines, oubliant totalement le "gamin", après tout ce n'était qu'un fan parmi tant d'autre, il y'avait pas beaucoup de raison de faire plus attention à lui qu'aux autres, il les évitait tous ou presque, il y en avait juste un qui était passé par les mailles du filet. Qu'importe. Il sourit presque attendri en l'entendant, toujours dos à lui. Il finit par se retourner, un sourire Colgate et surfait sur ses lèvres glossées à la perfection.

"Rien que ça."

Il le fixa un instant, un air totalement con qui le démystifiait totalement. Il restait là à le regarder sans ciller, un mélange d'effroi, d'admiration et d'étonnement dans les yeux. La bouche légèrement entrouverte, il n'en revenait juste pas.

"Waw." finit-il par lâcher.

Le chanteur ne savait plus du tout comment réagir, après tout, peut-être qu'un garde du corps n'était pas si nécéssaire que ça. Un frisson lui glaça la colonne vertébrale quand il se demanda ce qu'il avait fumé ou bu. Il s'en souvenait pas, il avait pas passé de soirée particulière, c'était étrange de se retrouver face à soit même comme ça... Il était mort ?! Non... Il n'était pas habillé comme ça donc ça ne pouvait pas être ça.

"Je... Euh... Non... Eah... C'est... Hm... C'est rien."

Adrian comprit pleinement ce qu'entendait Gad Elmaleh quand il parlait d'ascenseur émotif, c'était exactement ce qu'il ressentait là tout de suite d'abord les bras de Bill, puis son regard dédaigneux, se replongeant à la contemplation de ses magasines et puis un sourire et une expression étrange qu'il ne savait interpréter. La seule chose qu'il comprit c'était ce Waw, qui venait de sortir de la bouche glossée de son idole. Bill le regardait et Adrian en fut horriblement gêné, il en avait presque oublié toute ses opérations qui lui avaient offert trait pour trait le visage de Bill. Il fourra ses mains dans ses poches et baissa quelques peu la tête rougissant vue d'œil. Il avait l'impression que le regard de Bill le détaillait et le transperçait comme milles couteaux bien affûtés.

Adrian avait qu'une seule envie disparaître, mais ce sentiment c'était mêlé a une étrange fascination lorsqu'il avait daigné reposer ses yeux sur le chanteur qui bégayait à présent.

« Je crois que je vais partir...Je...Merci. »

Il se retourna vivement en direction de la sortie, son cœur battait a un rythme irrégulier. Il sortit dehors et tenta de reprendre sa respiration. Bill Kaulitz était tout simplement à couper le souffle .

Oh my god, il devenait fou, oui, c'était ça, complètement cinglé, la célébrité qui l'avait amené là où il en était aujourd'hui voulait tout lui reprendre et le rendait tout simplement dingue ! Qu'avait-il donc fait pour mériter ça ?! Qu'on le tue, qu'on l'achève avant qu'il ne soit vraiment trop tard ! Ou alors... Ou alors il était simplement tellement narcissique qu'il avait l'impression de se voir partout. Cette idée le rassura. Ce n'était si grave que ça après tout, il s'en remettrait, dix-neuf ans qu'il vivait avec ça... Après tout... Il sourit de nouveau en le voyant baisser la tête comme ça.
Il l'entendit mais sur le coup il ne comprit pas ce qu'il voulait dire par là. Ca fit Tilt! quand il le vit partit. Il lui courut à moitié derrière oubliant totalement ce pourquoi il était venu là à la base.

"Eh ! EH ! Attend !"

Il réussit finalement à le rattraper par le bras et le força à s'arrêter. Il reprit doucement son souffle, bah oui, le sport et lui en même temps ce n'était pas trop ça hein...

"Tu t'appelles comment ?!"

Il remit péniblement ses idées en place, il venait de littéralement se jeter dans les bras de son idôle et quelques instant après il avait fuit face a l'expression choqué de son chanteur préféré. Il se demanda si il ne devait pas tout simplement retourner dans la librairie pour profiter de l'occasion unique qu'il avait de côtoyer Bill, sans être écrasé par d'autres groupie de son genre. Seulement avant qu'il ne se décide a faire demi tour une main manucuré se posa sur son bras. Il avait vu ces mains des millier de fois sur papier glacé et il aurait su les reconnaître entre milles. Il se mit a trembler légèrement, remué par l'émotion, il se retourna pour faire face à un Bill enclin à la conversation. Son nom ? Il lui demandait son nom ? Bill s'intéressait à cela ou avait il pour but ultime de le faire assassiner dans les trois prochaines heures pour avoir osé copier son look inimitable. Il réfléchit quelques instant puis plongea ses yeux dans ceux de son idôle avant de répondre.

« Moi ? Euh...J'suis... Adrian. »

Si il avait voulu rajouter quelque chose, il n'en aurait pas été capable, il était trop absorbé par la contemplation de l'être parfait qui se trouvait devant lui.

Normalement il l'aurait laissé filer, priant presque pour qu'il se fasse écraser à la sortie de la boutique par une voiture folle aussi hystérique que lui car il avait osé le toucher, mais là, ce n'était pas pareil... Là, c'était plus qu'une groupie, c'était son sosie, quasi parfait en plus, quasi seulement puisqu'il n'y avait que lui qui pouvait être parfait en... Lui ?! Il y avait un côté fascinant et excitant qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Bill finit par se demander si ses amis et son frère réussiraient à faire la différence, mais il crut plus sage de se dire que oui, sinon, il plaquerait tout de suite tout et se lancerait dans une carrière solo. Quand il le sentit trembler, il le lâcha immédiatement.

"Oh... Calme."

Il leva les yeux au ciel en l'entendant. Non, non, pas lui mais le vendeur de la librairie qu'il avait lâché sans un regard avant de se courir derrière... Fascinant, excitant et comique.

"Bah oui toi."

Hm. Adrian ? Jamais entendu parler... Enfin, en même temps, les gens ne devaient pas trop croire que c'était quelqu'un qui n'avait rien à voir avec le groupe.

"Enchanté." finit-il par souffler.

Oui un sosie presque parfait, un sosie majestueux que Tom avait confondu avec son propre jumeau, son chirurgien était un dieu vivant, et lui aussi maintenant qu'il avait la plus belle silhouette qui soit.
Bill le lacha alors quand il s'était mis a trembler, l'absence de ce contact, lui manquait déjà, c'était Bill, le merveilleux Bill qui lui servait de papier peint dans toute les pièces de son appartement miteux. Il lui parlait, sa voix était si belle, si douce, si parfaite. C'était l'homme de sa vie, qu'il le veuille ou non quitte à souffrir encore et toujours, il devait imprégner ce moment dans son esprit, il n'y en aurait sûrement pas d'autre.

Enchanté, c'était par politesse ou il le pensait vraiment ? Par politesse probablement. Il sourit faiblement, allait il craquer et lui demander un autographe ? A dire vrai il était perdu, il était même trop ému pour oser entamer une conversation banale avec son idole.

« Heu moi aussi, tu...vous êtes aussi beau que dans mes rêves, encore plus même » Dit il s'empourprant presque instantanément en réalisant la stupidité de son compliment. Il venait d'insinuer qu'il fantasmait sur lui en clair. « Quel imbécile » avait il murmuré pour lui même.

« C'est même pire que ça, vous êtes parfait. » Continua t'il sur sa lancée, pauvre crétin.

Si le chanteur ne venait qu'à apprendre que son propre jumeau l'avait confondu avec un vulgaire sosie, bien que plutôt réussi et presque sexy... Non pas presque. Ca allait faire des étincelles et le groupe en prendrait un sacré coup dans la gueule au moins jusqu'à ce que Tom s'excuse mille fois et se mette à genoux et qu'il annonce publiquement que c'était l'androgyne le meilleur en tout des deux et... Bref, en gros, il allait lui en vouloir à vie.
Non, même pas que par politesse, en même temps ce n'était pas tous les jours qu'il avait la possibilité de se rencontrer en chair et en os ailleurs que dans sa salle de bain et qu'il puisse se parler sans avoir -trop- l'air d'un con.
L'androgyne grimaça au "vous" employé par Adrian.

"Euh... Ouais non, le vouvoiement t'évite, hein, ok ? J'ai dix-neuf ans, pas cinquante neuf..." siffla le chanteur, un air hautain un brin détestable dans les yeux mais qui partit rapidement. "Parfait...? Hm... Merci."

Il avait faillit lâcher un 't'es pas mal non plus' mais il se doutait qu'il le savait déjà, après tout il ne devait pas lui ressembler pour rien non... Il avait dû faire ça exprès pour être parfait également tout comme lui... Chose Admirable.

"Tu viens boire un verre ou j'peux m'asseoir dessus ?"

Oui bein en même temps Tom, il était très agréable et Adrian l'aimait beaucoup, il n'irait pas le dénoncer c'était pas vraiment gentil, quoi qu'il ferait n'importe quoi pour Bill. Il pourrais attacher une laisse a ses collier de chien, le promener partout en ville et le forcer a marcher a quatre pattes, Adrian le ferait, l'amour rends con et lui particulièrement plus que d'autre, il était peut être tout simplement con à la base. Pauvre gamin. Il vit l'air désagréable qu'avait prit Bill quand il venait de le vouvoyer, tout ce que voulait l'androgyne, c'était se montrer poli, serviable et respectueux envers sa majesté, son idole, son dieux, son unique amour, il se jetterais dans la seine pour lui, et nagerait aussi vite qu'un bateau mouche, mais avec un peu de chance Bill ne se servirait jamais de ses faiblesse pour s'amuser du jouet qu'il tiendrais entre ses mains parfaites.

« C'est ce que je pense, et je suis sûr que...Tu le penses aussi » Il avait tenté un petit sourire amusé, mais ce n'était pas aussi facile d'être drôle face à la personne qui dominait votre vie sur tout les point imaginables.

Le cœur d'Adrian fit un bond, lorsqu'il l'invita à prendre un verre. Le brun ne put s'empêcher d'être enthousiaste.

« Oh Oui ! Avec plai...Ca me paraît envisageable. » Réctifia t'il histoire d'avoir moins l'air d'un allumé qui n'attends que ca.

Sauf que ça Bill ne le savait pas, qu'Adrian appréciait vraiment Tom, ni même d'ailleurs qu'il se connaissaient puisqu'pour lui Tom ne connaissait plus personne à part Sam... Déjà qu'il ne l'avait pas invité à son mariage alors si en plus il le confondait avec un sosie !! Argggggggggggh, il en serait fini du guitariste stupide qui lui servait de frère à ses heures perdues, c'est à dire beaucoup en ce moment...
L'amour rend con ?! Oh oui, rien qu'à avoir bouffé du gloss au melon pendant vingt ans, Bill le savait. Putain que c'était dégueulasse et l'autre grosse en plus... Non il avait vraiment merdé sur ce coup là... M'enfin c'était fini. Il était seul et célibataire, gay comme jamais, et surtout libre et presque heureux.

"Je pense que j'le pense aussi... Oui... Mais chut. C'est un secret." murmura t-il sur un faux ton de confidence en s'approchant doucement de l'oreille de son interlocuteur.

Il se recula et lui sourit de plus belle en l'entendant.

"Super ! T'as un endroit préféré ou...?"

Bah oui, on sait jamais... Et puis on éviterait de l'amener à la maison puisqu'on sait jamais, Kacey n'avait pas encore rendu ses clés, il ne voulait pas qu'elle fonde comme une conne sur SA proie.
Il lui offrit son plus beau sourire en attendant sa réponse.

Oui bon pauvre Tom quand même il avait quelques raisons de ne pas l'avoir invité à son mariage, déjà ces histoires de twincest auraient carrément pourri l'ambiance après quelques verres de champagnes sirotés pendant le vin d'honneur, ensuite Bill n'était pas si irréprochable que ca, Oui Bill était son idôle mais Tom était un mec sympa, le mot amis avait du mal a passer car il n'en avait jamais vraiment eut mais il était presque persuadé que c'était le mots qui convenait encore le mieux. En plus il était sympa apparemment ca l'aurait pas dérangé qu'il se tape son jumeau alors que lui même était passé dessus avant et ca c'était vraiment cool, Tom avait le sens du partage. Mais quand Bill était avec Kacey, Adrian avait sombré dans une déprime horrible. Le pouls du brun s'accéléra quand Bill s'approcha de lui. Il répondit plutot nerveusement.

« Jserais muet comme une tombe. »

Un endroit préferé ? Heu non pas vraiment, il irait n'importe ou, avec Bill et un ou deux verre de tequila ca serait le paradis, si il pouvait le violer après il ne dirait pas non, mais ca serait plus du viol.

« N'importe ou du moment que c'est avec toi, la groupie que je suis sera pleinement satisfaite! »

Oh il avait reussi a faire un peu d'humour, il était presque fier de lui.

En même temps Tom n'allait pas l'attendre en vain toute sa vie, subissant ses sautes d'humeur, ses relations, sans lui même chercher à trouver quelque chose de stable qui pourrait panser les blessures que l'androgyne avait infligé a son double. Adrian avait beau être totalement fou amoureux de Bill, si il avait du faire appel a sa raison quelques secondes, il aurait sûrement donné raison à son ami. Son cœur manqua un battement lorsque Bill insinua quelques chose de tout a fait particulier. Il ouvrit de grands yeux et s'arrêta quelques secondes dans sa marche au côté de Bill. Avait il bien comprit ou était il en train de se tromper lourdement préparant une chute des plus comiques. Y'avais t-il des chances que Bill soit intéressé par lui, un double quasi parfait de lui même.

« Je suis pas vraiment sûr, j'étais censé me faire des idées là tout de suite ou...t'as voulu dire autre chose que mon esprit trop embrumé par toi, m'empêche de saisir ? »

Peut être était il trop bavard, il allait finir par agacer Bill, et même si il avait pour projet de passer la nuit avec lui, il allait y renoncer en se rendant compte qu'il n'avait à faire qu'a un pauvre fan débile. Il sentit alors la main de Bill s'emparer de la sienne. Adrian risqua de plonger ses yeux dans ceux du chanteur, mais il se retrouva face à un sourire carrément destructeur. Il ne put s'empêcher de rougir une nouvelle fois. Il tenait la main de Bill Kaulitz, et tout les regards étaient tourné vers eux. Il lui proposa alors d'aller chez lui, et Adrian ne put être que sûr de ses intentions, il se rappela alors l'existence de la fille au gloss au melon.

« Et euh, la bl...Kacey, elle ne te colle pas partout? » Osa t'il.

Oh non ! Il ne pouvait pas être du côté de Tom ! Pourquoi le guitariste venait toujours foutre sa merde dans la vie du pauvre chanteur qui n'avait d'autre choix que de s'éloigner de lui de peur de s'en prendre plein la gueule pour une raison totalement inconnue de la part de son frère. Aaaaaaaargh. Horreur ! Et après, le blond trouvait toujours le moyen de rallier mille et une personnes à sa cause. Que la vie est injuste ! Tom est un con. Charmante conclusion mais tellement réelle. Lorsqu'il remarqua qu'Adrian s'était arrêté, il n'eut d'autre choix que de s'arrêter à son tour, se retournant pour lui faire face, un regard bourré d'incompréhension posé sur lui. Il sourit innocemment en l'entendant.

"Moi ? Oh non... J'ai rien voulu dire du tout Adrian... Pourquoi ?"

Sa voix était un peu enfantine, on lui aurait filé le bon Dieu sans confession, vrai petit ange. Mon cul oui. Bavard, trop bavard ? Non, même pas. Après tout quand on avait eu à faire à des groupies par dizaine vous racontant leur vie dans l'espoir de vivre dans votre lit... Un espoir resté souvent vain quand même... On est paré à tout, alors ce n'est pas lui qui lui paraitrait trop bavard. Bill soutient le regard du brun face à lui, souriant de plus belle en le voyant rougir. Il leva les yeux au ciel en l'entendant parler de Kacey. Alors lui aussi en avait entendu parler de celle-là ?!

"Sauf si elle veut se prendre la porte dans la gueule, non. Encore heureux d'ailleurs ! Je n'ai perdu que trop de temps avec elle." avoua t-il en souriant de nouveau.

Ah il n'avait rien voulu dire, bon bein heu tanpis, dans tout les cas, il ne lui refuserais pas un verre d'alcool et adviendra que pourra par la suite. Il recommença alors a ajuster son pas sur celui du chanteur ressentant un plaisir certain à l'accompagner peut importe l'endroit ou ils iraient ensembles.

« Heu, nan c'est moi, j'ai du confondre espoir et réalité, mais rien qu'aujourd'hui tout semble se mêler étrangement. » Dit il d'une voix basse de facon a ce que la fin de la phrase soit à peine audible.

Après tout si Bill voulait le sauter, Adrian y prendrait un certain plaisir et réaliserait son rêve l'espace d'une nuit, mais ca ne changerais sûrement pas la vie du chanteur qui lui aurait pris un plaisir pervers a sauter son sosie car oui tout allait si rapidement, tellement rapidement que l'androgyne avait fini par se demander si au final c'était vraiment ce qu'il attendais de son idôle. Peut être que non, peut être qu'il s'était attendu à ce qu'il s'intéresse davantage à lui. Il rit tout de même en entendant Bill parler de son ex.

« Je l'ai croisée, elle m'a engueulée parce que je faisais du shopping en solitaire. » Dit il avec une pointe d'amusement dans la voix.

Non, il n'avait rien voulu dire, il ne voulait jamais rien dire de toute façon tout le monde le savait. S'il avait quelque chose à dire il le disait sinon il la fermait ce qu'il savait pas très bien faire d'ailleurs, mais tout ça était secondaire après tout. Quand Adrian le rattrapa, le chanteur attrapa machinalement sa main, la serrant presque tendrement dans la sienne avant de le tirer au travers des rues, désertes pour la plupart, volontairement choisies par Bill tout de même, en direction de chez lui.

"Espoir et réalité ?! Et qu'est-ce que tu espères alors ?"

Le brun ne perdait pas son sourire, non jamais, après tout il n'avait pas de raison pour le moment et puis non... Il n'avait pas même forcément envie de le sauter. Pas sur l'instant en tout cas mais bon, personne ne pouvait être sûr de ce qu'il se passerait après quelques verres. Mais pour le moment ce n'était pas dans les intentions du chanteur. Il rit, amusé et con, en l'entendant parler de Kacey.

"Ah parce que t'as pas le droit de faire du shopping sans mon ex ? Pauvre toi."

Il rit de nouveau en imaginant Kacey faire une scène au pauvre Adrian et secoua doucement la tête.

Ca c'était de la question, et l'androgyne se posait la même a cet instant précis sans pour autant y trouver une réponse qui puisse le satisfaire. Tout était trop vague, il ne savait pas vraiment ce qu'il recherchait, mais une chose était sûr, il le voulait lui, sans savoir de quelle manière il comptait l'obtenir. Il planta son regard dans celui du chanteur et s'arrêta une nouvelle fois.

« C'est toi que j'espère, toi que je veux, mais je ne suis pas encore décidé sur la forme. »

C'était un peu confus, mais ça résumait bien, en quelque sorte. Il jeta un coup d'œil a sa main qui était dans celle de la personne qui semblait le plus compter dans sa vie, il ne réalisait pas. Il releva les yeux et regarda Bill, il était si parfait a ses yeux. Tout un tas d'idées lui traversait l'esprit, il aurait voulu enlacer le chanteur, l'embrasser, juste un contact, un unique contact avec ses lèvres qui semblaient l'appeler dans une attraction délirante. Il devait se raisonner, ce qu'il vivait était assez exceptionnel, il ne fallait pas le gâcher par un acte téméraire et stupide.

« Tu dois te sentir beaucoup plus libre à présent. » Avait il dit un sourire au lèvres.

Toute l'assurance que Bill avait réussi à garder jusque là face à lui s'envola d'un coup en l'entendant. Il s'était arrêté en même temps qu'Adrian, le fixant sans vraiment savoir quoi faire d'autre. Il le savait, ça, c'était logique, c'était pareil à chaque fois, avec tout le monde ou presque, mais là... Là c'était différent, tellement différent. Normalement il se serait contenter de sourire en rougissant faussement et de le remercier en bafouillant mais là... Non, là, il ne pouvait pas.

"Je... Je... J'sais vraiment pas quoi t'dire Adrian... Je... 'Fin... C'est..." bredouilla t-il en baissant les yeux d'un air timide qu'il ne lui était que très peu connu.

Il resserra un peu plus encore la main du brun et préféra repartir sans un mot, le tirant doucement derrière lui pour éviter de s'enfoncer d'avantage. Ce n'était plus vraiment comme d'habitude, il était perdu, il l'avait perdu. Il hocha la tête sans oser le regarder pour autant.

"Oui. Plus libre... Mais plus seul aussi."

Après tout, on ne pouvait pas tout avoir. Et la liberté lui semblait tellement plus importante qu'une fille. Il n'était jamais seul de toute façon... C'était l'avantage de la célébrité... Enfin... Avantage... A voir.
Ils finirent tout de même par arriver dans sa rue, ils n'étaient pas très loin.

Il n'avait pas eut pour but de déranger ou même de perturber le chanteur. Il était juste totalement subjugué et n'arrivait pas à se défaire de cette fascination qu'il avait pour lui. Non à vrai dire, il avait beau espérer des tas de choses, il arriverait ce qui arriverait et il n'attendais rien de la part de Bill, ce qu'il lui donnait était déjà si merveilleux. Il sourit tentant de rassurer le chanteur.

« Tu n'as rien à me dire, je suis un fan, un simple fan, avec des espoirs et des envies de fan et idiot en plus. Je n'attends rien de toi, j'prendrais ce que tu voudra bien me donner, et ce que tu fais maintenant, c'est déjà énorme. »

Il continuait de sourire, jusqu'à ce que Bill lui dise qu'il se sentait seul. Adrian haussa un sourcil d'étonnement et répondis d'une voix vraiment douce.

« Pourtant ce ne sont pas les propositions qui doivent te manquer maintenant que tu est seul... »

Adrian continuait à avancer sans se rendre compte qu'ils allaient arriver.

Adrian eut un petit rire amer. Bill pensait-il ce qu'il disait, quand il prétendait qu 'Adrian était différents des autres fans, si c'était le cas lui n'était pas en mesure de voir en quoi, il se trouvait juste commun et excessif, mais il n'avait que ça pour ajouter un peu de couleur à sa triste existence, Bill était devenu sa raison d'être et d'exister. Pourtant il ne pouvait pas le laisser s'imaginer qu'il puisse avoir quelque chose de spécial.

« Je ne suis qu'un fan Bill. J'ai rien de plus ou de moins que les autres, j'ai envie de t'embrasser comme les autres, j'ai envie de toi comme les autres, j'ai envie que tu me regardes comme les autres, et a vrai dire j'te comprends pas, tu dis que c'est la moindre des choses, mais je ne suis pas sûr que tu offrirais la même chance à tout les autres, si ce n'est pas physique, en quoi suis-je si différent à tes yeux? »

L'incompréhension venait se perdre dans les trait de l'androgyne et avait rendue sa voix plus sèche, il était stupide, il allait aussi gacher son moment avec Bill avec des question qu'il aurait probablement le temps de se poser plus tard, lorsqu'il serait de nouveau seul, comme toujours.

« Mine de rien je comprends ce que tu dis, mieux que tu ne le pense, j'ai beaucoup de propositions tu dois t'en douter, pas mal de gens qui veulent profiter de moi simplement parce que je te ressemble. La seule personne qui pourtant à le droit de profiter de moi, c'est toi. » Dit il en baissant la voix et les yeux.

Bill s'arrêta et lâcha sa main, sur le coup Adrian crut qu'il en avait assez entendu pour renoncer à passer un moment avec lui, mais il lui ouvrit juste la porte de son appartement. Il y entra et scruta les envrirons sans dire un mot.

Bill soupira en l'entendant rire, surtout de cette manière. Pourquoi toutes ces questions ?! Et surtout, pourquoi n'avait-il pas l'air de le croire ?! N'avait-il pas le droit de penser et de croire qu'Adrian pouvait être différent ?! Involontairement sûrement, il lui faisait ressentir et vivre des choses qu'il ne connaissait pas, il avait réussi à faire tomber l'espace d'un instant le masque derrière lequel le chanteur se protégeait... Peut-être que lui n'y voyait pas de différence, mais c'était loin d'être le cas de Bill.

"J'en sais rien... Et puis... Tu pourrais pas comprendre de toute façon, laisse tomber tu veux. Non, j'ferais sûrement pas la même chose avec les autres... Mais j'vois pas vraiment en quoi ça te concerne... C'est mon problème, le leur à la limite, mais loin d'être le tien. Maintenant si tu veux que j'fasse pareil avec toi, t'as qu'à le demander." souffla t-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.

Il n'en avait pas la moindre idée, en quoi il était différent... En rien probablement. Mais lui ne le voyait pas comme ça et même si ce n'était qu'un fan, dur de le nier ça de toute façon, le chanteur ne parvenait pas à le prendre juste comme tel.
En l'entendant, il lui releva lentement le visage en lui souriant, un peu gêné et attendri, lui caressant doucement la joue au passage.

"Sauf que moi... Je ne le ferais pas. Mais j'm'en doute un peu que tu dois vivre plus ou moins la même chose. Ca joue peut-être dans ta différence, qui sait... Tu dois mieux me comprendre que la plus part des groupies hystériques qu'on finit par côtoyer tous les jours..."

Il referma la porte derrière lui et jeta un vague regard dans la pièce.

"Hm... Désolé, le rangement c'est pas trop ça."