[A] De retour dans la ville des rêves. [Gustav]

Invité

Un bateau, des gens regardant la mer. Une femme habillée d'un tee-shirt Heidi.
Elle revenait à Rabatjou, se disant que c'était le seul endroit où elle pourrait encore aller.
Le bateau n'était qu'à plus de 300 mètres du port mais Heidi savait très bien qu'elle était tout près de la ville.
Une dixaine de minutes après, elle descendit du bateau, regardant autour d'elle. Rien n'avait changé à première vue.
Elle marcha un peu et s'assit sur un banc.
Elle regardait les vagues et écoutait le vent souffler dans son dos.
Elle ferma ses yeux et les réouvrit peu de temps après.
Elle se releva et souffla.
Qu'allait-elle faire maintenant ?
Elle n'avait plus de maison, plus rien.
Que lui restait-il à part sa valise ?
Rien.

Cela faisait plus d'une semaine que le jeune homme avait reçu ce coup de fil, causant sa peine... Sa grande Peine. Oh oui, il avait cesser de pleurer... Juste pour ne pas paraitre si minable que ça devant son frère qui lui rendait visite en permanence, s'assurant qu'il allait bien. Car sinon, le pauvre, se serait laisser enterré vivant avec sa peine pour compagnie.
Aussi, il avait finit par renonçait, ne voulant se battre avec son Frérot adoré, quand celui-ci lui avait demander de sortir un peu.
Finalement, il avait décidé le port... Cette endroit si calme, si apaisant... Cette endroit d'où Heidi était partie sans crier gare, lui confiant la petite... Il avait faillit à sa tache de père. Il ne l'avait pas surveillé. Il s'en voulait, étant sur que la mort de Ten' était de sa pur faute. Il se laissa tomber, sur le banc juste à côté de lui pour ne pas par-être minable encore une fois. Mais au diable les aprioris, il éclata en sanglots, une nouvelle fois. Enfin la seule fois depuis au moins trois jours, ce qu'il y avait de sur.

Invité

Et ce banc était déjà occupé par Heidi. Elle le regarda, mais que se passait-il !?

-Gustav !? Qu'est-ce que tu as !?-

Elle se mit à genoux devant lui et lui prit la tête pour le regarder dans les yeux.
Il était en pleure, les yeux remplit de larmes et sans expression.
Heidi le regarda, étonnée, appeurée.
Elle le serra dans ses bras et le re-regarda.
Elle sourit, n'importe comment mais elle sourit.
Qu'importe ce qu'il allait dire tant qu'il allait parler.
Elle le regarda, la tête penchée vers la droite et droit dans les yeux.

Gustav sursauta mais ne s'arrêta pas de pleurer quand il réalisa que c'était la voix d'Heidi. Non, ça accentua ses pleurs. Et aussi bête que cela puisse paraitre aux yeux des autres, il n'arrivait pas à soutenir le regard de la demoiselle. Non, et ses pleures doublèrent encore quand son regard rencontra celui d'Heidi. Il réalisa, pendant la seule et unique seconde ou son regard avait était ancré dans l'autre ici présent, qu'elle était apeurée, intriguée, étonnée... Et il y avait de quoi.
Il ferma les yeux. Il avait des sursauts tellement les hoquets étaient présent et il avait du mal à respirer.
Non, vraiment il n'aurait vraiment pas voir cette personne... Heidi. Non. Il ne pouvait pas lui parler... Pas à elle ! Pas à elle qui avait porter Ten' pendant 9 mois, qui s'en était occupé et qui l'avait laisser avec son Père ici, pour son bien. Non, il ne pouvait pas annoncer à une mère la mort de sa gosse, même si la morpione en question est aussi la sienne.
Il reniflait bruyamment, hoqueter, sursauter, et ses larmes ne semblaient de nouveaux pas prête à s'arrêter.
Vraiment, il fallait être aveugle pour ne pas voir qu'il souffrait. Et encore, même un aveugle l'aurait sentit. Vous voyez le genre...

Invité

Heidi sortit un mouchoir de sa valise et essuia les larmes de Gustav (trop chouuu x'D).

-Dis-moi ce qui se passe.-

Elle avait dit ces mots avec une voix si seraine.
Elle le regarda, avec ses yeux amandes. Que pouvait-il se passer.

-Dis-le moi... S'il te plait.-

Elle avait dit tout cela calmement, serainement.

-Même si c'est grave, dis-le moi.-

Elle prit la main de Gustav et la serra fort.

Quand elle lui demanda pour la première fois de lui dire ce qui se passait, il ne réagit pas, comme si il ne l'entendait pas, qu'il était dans son monde, enfermé dans sa douleur, dans sa peine. C'était pratiquement ça, au fond.
Elle le lui redemanda et c'est enfin qu'il percuta. Il fit un "Non" catégorique de la tête. Son signe négatif avait était si vigoureux qu'il s'était fait mal au cou, mais qu'importe, la douleur physique, en ce moment, il ne la sentait plus tellement.
Heidi lui prit la main et chancelant, sans force, il se détacha d'elle et se leva. Ses hoquets et sa vue brouillée fit qu'il n'alla pas loin. A peine quelques pas et il était à terre, en train de pleurer sans jamais s'arrêter. Un seul son, une seule plainte, aussi inaudible que s'était, il se mit à appelé quelqu'un : Ten'.
Si un docteur pour les fous passait par ici, il aurait était directement admis dans la partie psychiatrique de l'hôpital. En gros, on aurait pu croire qu'il était dérangé mentalement, tellement il était minable, là, à se donner en spectacle.

Invité

Losque Heidi entendit Gustav appeller Ten, elle se présipita vers lui, s'agenouiant vite et le secouant.

-QUOI TEN' !? QU'EST-CE QU'ELLE A TEN' !?-

Elle le secoua vivement, avec des grands yeux.

-QU'EST-CE QU'ELLE A GUSTAV !?-

Elle le lacha et le regarda. Elle mit ses mains sur ses genoux et regarda à terre et ensuite Gustav, ainsi de suite.
Elle souffla et le regarda, fixement.
Elle avait surement compris. Surement mais pas certainement.
Aucunes larmes ne coulaient sur le visage de Heidi, comme si elle ne ressentait rien pour sa fille. Elle ne pleurait pas. Non. Mais elle voulait savoir ce qui c'est passé.
Elle souffla et regarda Gustav.

-Qu'est-ce qu'elle a eut ?-

Demanda-t-elle calmement.

Il se laissa secoué comme un prunier sans jamais rien dire, seuls ses sanglots répondaient. Et encore... C'était les seuls bruits qu'il faisait.
Quand elle le lacha, il retomba par terre comme une grosse souche, faisant un boum mais ne ressentit encore une fois pas la douleur.
Sa dernière question le troubla. Ainsi, elle avait surement compris... Oui, elle avait compris, il en était certain.
Dégouté, apeuré, choqué, il regarda Heidi avec des gros yeux, ne voyant aucunes larmes sur son visage, parlant toujours avec cette voix calme.
Se relevant d'un bond il la regarda et prit enfin la parole, d'une voix presque haineuse.

"Tu ressens rien ? Monstre ! Je sais très bien que tu as compris ! Double monstre ! C'ETAIT TA FILLE !"

Sur ce il se mit à courir, la vue toujours brouillée, les sursauts des hoquets toujours présent, les larmes coulant à torrent sur ses si jolies joues.
Finalement, il dérapa et se cassa méchamment la gueule.

Invité

Heidi se leva et courut à sa poursuite. Elle le releva et le regarda.

-Que veux-tu que j'épprouve ? Ma fille est morte, oui. Mais je vais faire avec. Tu ne dois pas te tourmenter autant pour elle. Elle est forte et tu le sais. Maintenant, tu te calme et tu m'explique. Car je ne pleure peut-être pas physiquement mais interieurement si.-

Elle avait dit ses deux dernières phrases sur un ton dur. Elle l'assit sur un banc et elle se mit à côté de lui, les mains sur les genoux prête à l'écouter.

Il se releva comme il put, même si c'était difficile. Oui, sanglots et douleurs physiques ne l'aider vraiment pas. Mais les mots d'Heidi l'anéantir. Sans crier gare, sans avoir un signe qui pouvait prévenir quoi que se soit, il s'avança vers la jeune fille qui était à présent sur un banc et la gifla d'une force magistrale, tel que les marques apparaissait déjà.

"Tu es vraiment un monstre Heidi, un MONSTRE. Mon frère est plus affecté que toi et il ne l'avait vu qu'une fois vois-tu !"

Affecté, choqué et profondément déçu par l'attitude d'Heidi, il soupira et toujours les larmes coulant à torrent sur ses joues, il se tourna et dit dans un dernier souffle : "Heureusement qu'elle pensait que tu l'aimais... Heureusement qu'elle ne savait pas ce que tu pense d'elle... Heureusement."
Puis il avança vers le chemin pour rentrer chez lui.

Invité

-JE L'AIMAIS ET JE L'AIMERAIS TOUJOURS GUSTAV ! TU NE SAIS PAS CE QUE CA FAIT UN AN SANS TOUTES LES PERSONNES QU'ON AIME SURTOUT DEUX !-

Elle lacha ses mots comme ça. Elle ferma sa bouche, mit ma main dessus et s'étonna de ce qu'elle venait de dire.
Elle s'éffondra au sol.

-Tu ne sais pas tout ce que j'ai épprouvé loin de vous.-

Elle regarda le sol. Cette giffle, elle l'avait bien méritée. Elle releva sa tête vers Gustav. Elle le regarda.

-TU NE SAIS PAS A QUEL POINT VOUS COMPTIEZ ET VOUS COMPTEZ POUR MOI !-

Elle frappa son poing sur le béton froid. Elle se releva et prit sa valise. Regardant toujours Gustav.

"GUEULE PAS MERDE !" lacha le jeune homme, dont l'énervement avait calmer les sanglots. "Et je sais très bien ce que ça fait. Alors avant de prendre ton cas pour particulier, apprends à connaitre les gens."

Il soupira, et les yeux lançant des éclairs il se retourna et la regarda. Une lueur de pitié passa dans ses yeux, mais la colère reprit le dessus.

"ARRÊTE DE PARLER SANS SAVOIR PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !" s'exclama t-il à la dernière phrase de la fille.

Oui, il avait souffert. Oui il vivait depuis un bout de temps loin de ses jumelles, et avait vécus pendant trop d'années pour le dire loin de son frère. Alors qu'on ne vienne pas lui dire à lui qu'il ne sait pas se que c'est que de vivre loin de personnes que l'on aime...

"Je ne sais peut-être pas combien on compter pour toi, mais MOI au moins j'ai chercher à te contacter et pas par l'intermédiaire d'amis. Car toi, on me fais "Ah Heidi te passe le bonjour, tu lui manque..." Ouais, autant pour moi ! Merci quoi ! Tu fais chier Heidi ! Je sais pas ce qui te prends, mais tu n'es plus la même, désolé."

Invité

Heidi éclatta de rire. Pas la même, elle l'avait bien souvent entendue celle-là.

-Gustav. Crois-moi, j'ai tout fait pour te parler. Mais je n'ai pas réussis. Maï était ma seule aide. Tu peux être sur que j'ai tout essayé.-

Elle se tut, elle réfléchit.
Elle se releva et prit sa valise en main.

-Tu trouves que je ne suis plus la même ? Moi aussi tu sais. Et j'ai besoin d'aide. Mais je pense que tu ne voudra pas...-

Elle le regarda, de loin mais elle le regarda.

Il la regarda, incrédule. Alors maintenant il la faisait rire ? Ses narines se soulevait comme un taureau enragé : Ce qu'il était presque, en somme.

"Et comment pourrais-je te croire ? Et puis qu'est ce qui te fais rire hein ?! Oh oui, j'avais oublié que j'avais une tête de clown. J'aurais pu m'y reconvertir ! Sérieusement, je parle de la mort de ma fille -Je dis bien ma fille, après ta réaction- et toi, tu en viens à rire ? Bravo."

Finalement il soupira et tenta -Vainement, faut-il le précisait ?- de se calmer.

"Besoin d'aide... Mais je rêve."

Il regarda le ciel comme si il allait l'aider en quoi que se soit.

"Et moi, je pourrais t'aider en quoi, Mademoiselle-je-donne-pas-de-nouvelles-et-prévient-pas-quand-elle-vient-dans-la-ville-et-que-la-mort-de-sa-fille-ne-lui-fait-rien-du-tout ?"

Invité

Heidi le regarda, vivement.

-Je t'interdit de dire ce que tu viens de dire.-

Elle lacha sa valise et serra son poing.

-Tu crois que je suis une mère qui nie mes enfants !? Non mais ça va pas !? Et oui ! J'ai besoin d'aide !-

Heidi le regarda, les yeux remplis de larmes.

Il ria, d'un rire jaune en la voyant serrait son poing.

"Tu veux me frapper ? Allez viens... Tu as surement changer jusqu'au point de frapper ceux qui te considérée il y a peu encore comme une amie ?
Et puis je dis CE QUE JE VEUX.
Puis je ne crois pas que tu les nies... Non. Je crois que tu en as rien à faire, ce n'est pas vraiment pareil quand même...
Pour l'aide, selon ce que tu veux je pourrais peut-être éventuellement t'aider."

Invité

-Tu crois que je veux te frapper ? Mais oui ! C'est tellement mon genre la bagarreuse hein !
Si je n'en avait rien à faire, j'aurais mise Ten' dans une agence d'adoption sans t'en parler Gustav ! Ou même, je l'aurai noyé ! Alors ne me dit pas que je suis irresponsable !-

Elle était en larme et avait la voix qui tremblait. Lui dire ça, alors qu'elle avait toujours été là pour Ten'.

"La noyée... N'importe quoi. Avant tu ne l'aurais pas fais. Avant tu t'en serais soucier... Maintenant j'en doute. De même pour l'orphelinat ou tout autre chose."

Il soupira.

"Ceci ne me dit pas ce que tu attends comme aide de ma part quand même."

Invité

-Comme si je le ferais encore.-

Elle soupira.

-Je veux me retrouver. Je veux savoir qui je suis. Et tu es bien placé pour savoir tout cela.-

Elle fit deux pas vers lui et baissa la tête.

"Oui, comme ci."

Il soupira de nouveau et la regarda.

"Si tu veux, alors."

Invité

Elle s'assit sur un banc et attenda Gustav. Elle posa ses mains sur ses genoux. C'était devenu un affreux tic. Elle le regarda de ses petits yeux amandes.

Il s'assit à côté d'elle.

"Je dois dire quoi exactement ? "

Invité

-Je n'en sais rien, dis-moi qui je suis. Je veux redevenir ce que j'étais.-

En souria, comme avant, ses grands sourires, majestueux.

"Tu étais quelqu'un de formidable, sur qui on pouvait compter, qui avait une joie de vivre immense. Tu étais la déconeuse par excellence, avec qui je pouvais faire mon gamin sans aucuns problèmes..."

Il soupira, repensant à Avant.

Invité

-Oui bon. Huu. Même si je peux pas redevenir ce que j'étais vraiment, je peux le redevenir hein u.u'.-

Heidi mit ses cheveux derrière ses oreilles & tourna sa tête vers Gustav.

-Même si Ten' est morte. J'vais faire de mon mieux pour "survivre" & toi aussi, tu le dois.-

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