Surprise ! Mouais, prévisible quand même la surprise. [PV Adrian] [F]

Adrian ne croyais pas en une histoire idyllique et parfaite qu'il pourrait avoir avec Bill, il savait que le chemin qu'il emprunterait en décidant d'admettre ses sentiments ne serait pas aisé tout les jours mais au moins il serait avec lui de temps en temps et cette idée était bien plus supportable que celle qui consistait a le perdre pour toujours. Quand on aimait quelqu'un se forcer a voir quelqu'un d'autre ou a l'oublier ne faisait qu'accentuer la douleur du manque qu'on pouvait éprouver. Ses mains avaient enlacé Bill et caressaient son torse.

« Tu crois qu'on s'aime ? J'veux dire tu crois qu'on est tombés amoureux, comme ça sans s'connaitre ? ou alors on est tout simplement stupides ? »

Adrian se posait beaucoup de questions, comment une relation comme la leur avait elle pu évoluer aussi vite ? Il étaient pourtant tout ce qu'il y avaient de plus différent, du moins leur mode de vie l'était, et envisager quelque chose ensemble était aussi suicidaire que foncer dans un mur les yeux fermés, pourtant l'androgyne ne revait que de cela.

« Toi et moi allongés dans ce petit carré de parc en pleine nuit, c'est le plus beau souvenir que j'ai. »

C'était aussi affreusement vrai que c'était gnangnan. Adrian frissona lorsque Bill lui demanda de l'embrasser, il laissa son corps se mettre à califourchon sur Bill et déposa tendrement ses lèvres sur les siennes tout en passant sa main derrière sa tête pour maintenir sa nuque. Ce que Bill lui dit par la suite fit briller ses yeux d'une lueur d'espoir.

« Bill si c'est là notre seul moyen d'être ensemble, au moins de temps en temps, alors nous n'avons pas a tergiverser plus longtemps sur la question, oui ca me convient. »

Il caressa la joue du chanteur et lui adressa un sourire radieux.

Adrian soupira, Bill devait avoir raison, ou alors ce n'était pas le moment d'en parler, ils étaient bien là tout les deux et Adrian allait tout casser avec ses discussion sérieuses, il fallait vivre l'instant comme le disait si bien Bill lui même. Il continuait de le caresser et fermait les yeux appréciant la douceur de son corps chaud contre le sien. Il était heureux là tout de suite, vraiment heureux.

« Y'as pas de mal a être un peu con. »

Il déposa un baiser sur la tignasse de Bill et rit. Il prit moins bien la seconde remarque peut être parce qu'il y avait là une part de vérité. Il fit alors une mine boudeuse et deserra son étreinte pour se mettre dos à Bill, rabattant la couette comme un couple marié en pleine dispute conjugale.

« Très bien, l'adolescente en manque d'affection vas se reposer, vu qu'elle n'a pas dormi a cause de l'adolescente Junkie qui a abusé la veille. »

Il sourit attendant que le chanteur fasse un petit geste pseudo réconciliateur. Il n'y avait pas besoin qu'il y ai de vampires pour foutre la merde, Bill et Adrian s'en sortait très bien pour vivre une histoire impossible shakespearienne et tragique.

« Ouais on a qu'a dire ca, c'est quand même beaucoup plus agréable que de se lamenter non ? »

Lui non plus, si être con c'était ca, alors il voulait être le plus grand imbécile du monde, d'ailleurs ne dit on pas imbécile heureux ? Ses mains caressaient le cou et le dos de Bill faisant des petit motifs invisibles sur sa peau. Adrian le regardait tendrement comme la chose la plus précieuse de sa vie.

« Si on est trop con pour réfléchir, on s'épargne une activité supra-chiante au moins »

Il sentit les draps bouger et Bill sortir du lit, il grogna de frustration puis remarqua qu'il faisait le tour pour le border. Voilà qu'il lui demandais de dormir maintenant ou allait le monde. Il eut un petit rire.

« On vas pas commencer à dormir en décaler sinon on se verra encore moins que pendant tes longues tournées. J'aurais tout le loisir de dormir pour passer le temps quand tu sera loin de moi. »

Il happa les lèvres de Bill et déposa un léger baiser sur celles-ci. Il lui prit le bras et l'attira vers lui afin qu'il se retrouve sur lui, ses lèvres allère chercher les sienne dans un baiser passionné. Ses mains étaient venues se perdre dans les cheveux du chanteur.

Adrian aurait aimé pouvoir trouver les mots pour apaiser Bill, mais les mêmes craintes l'animaient lui aussi. Il ne voulait pas y penser, ce qui lui importait la tout de suite c'était Bill et rien d'autre, le reste était secondaire, vraiment secondaire.

« Tu sais on est pas obligés de penser à ces choses maintenant, nous ne sommes pas obligés d'exposer notre relation à tout le monde, ca pourrait rester notre jardin secret, on pourrait se voir sans forcément que tout le monde sache pour nous deux. »

C'était ce qu'il y avait de mieux à faire, si Adrian connaissait vaguement Tom et le copain de Tom a qui il avait fracassé le nez, pour le reste c'était assez flippant et il n'était pas sûr d'en avoir envie, il voulait être avec Bill, de la manière la plus simple qui soit. Il caressa la joue de Bill et replaça l'une de ses mèches rebelles.

« On pourrait aller en ville, faire une sale blague à Kacey, et tu pourrais dédicacer mes posters aussi, tu l'as toujours pas fait, star indigne. »

Il plaisantais quoi que, son côté groupie faisait partie de sa personnalité, on pouvais rien y faire a ce stade. Il embrassa le jeune chanteur et l'entoura de ses bras lorsqu'il posa sa tête sur son torse.

« Tu veux peut être prendre une douche et te changer, prends mes affaires après tout elles ressemblent beaucoup aux tiennes. »

Bill pouvait se rassurer en se disant que le véritable responsable de l'éloignement n'était autre qu'Adrian, bien qu'ils étaient responsable tout les deux, après tout ils connaissaient leur adresse mutuelle et auraient pu se rendre l'un chez l'autre à n'importe quel moment, pour effacer leur peine d'un baiser.

« Je suis d'accord mais on est pas obligés d'en parler, on peux passer un peu de temps ensemble et adviendra ce qu'il adviendra. Je suis bien avec toi. »

Kacey pourrait aussi sauter sur Bill pour l'engueuler l'embrasser et encore tout u tas de choses plus tactiles les unes que les autres, pas sur que ce soit Adrian qui l'intéresse, en admettant qu'elle sache reconnaître Bill sur les deux. Adrian sourit au chanteur et répondit.

« D'accord, on reste ici, mais jte préviens si tu compte tenir un siège, j'ai que le cluedo et le monopoly comme jeux de société »

Il rit de bon coeur en l'entendant dire qu'il pourrait tout dédicacer. Il désigna un poster de Bill particulièrement magnifique.

« Je veux, que tu me dédicace celui là, avec plein de coeur autour de mon prénom et tout et tout. Et j'ai toujours pas eu ma photo avec toi. »

Il plaisantais, mais ca lui ferait plaisir quand même. En parlant de photo c'était vrai, il devrait peut être immortaliser le vrai sourire de Bill au cas ou celui-ci disparaisse, même si leur histoire marchait, il devait garder un ouvenir quand il ne serait pas là. Il le serra un peu plus contre lui et déposa un baiser sur sa nuque.

Adrian préférai ignorer les petites activité de Bill pendant la semaine, il avait eut un avant goût a la discothèque et il avait cru qu'il commettrait un meurtre ce soir là en le voyant accompagné de ce sale pervers blond. Adrian frissonna en entendant les paroles du brun, venant de lui c'était ce qu'il y avait de plus agréable à entendre. Il se laissa embrasser ronronnant presque de plaisir.

« Hier soir, tu ne savais plus qui j'étais. » Dit-il en souriant.

Sa main était venu se perdre dans les cheveux de Bill, il les avait longtemps imaginé et admiré et là il les caressait dans un geqste presque banal, normal. C'était donc ça le bonheur ? Car si ce n'était pas ca, ca y ressemblais beaucoup. Il rit et donna une tappe sur l'épaule de Bill.

« Arrête il est super ce jeu ! »

Il rit une nouvelle fois de bon cœur et caressa la joue du chanteur, avant de se lever subitement et de se ruer vers son bureau ou était entreposé son appareil photo numérique. Il se jetta sur le lit a coté de Bill, ou plutôt sur Bill qu'il enlaça tendrement et positionna l'objectif pour cadrer. Il posa ses lèvres sur la joue de Bill et prit une photo. Il lâcha la pause et prit un air satisfait.

« Faudra quand même qu'on sorte, que j'emmène ma carte mémoire chez le photographe pour les faire développer, que tu puisse emmener nos photos avec toi, comme ça tu pensera à moi, même si tu pourrais aussi te regarder dans une glace... »

Il lui montra la photo qu'il venait de prendre.

De toute façon, Bill ne s'en souvenait pas forcément, donc bon, il serait dans la merde même s'il voulait s'en excuser un jour. Ca aurait-été bête de le tuer, Adrian aurait eu des emmerdes après... Il sourit bêtement en l'entendant presque ronronner et baissa honteusement les yeux à l'aveu de l'androgyne.

"Je... Excuse moi. Le contraire m'aurait étonné... J'me souviens rarement de grand chose... J'suis vraiment désolé Adrian." bredouilla t-il sans oser relever les yeux vers lui.

Il le laissa faire, sa main dans ses cheveux le calmait, il oubliait presque que tout ça était insensé et que ça ne durerait pas, la distance et les groupies feraient sûrement que... La jalousie et la paranoïa de Bill aussi, ça n'aiderait sûrement pas... Le chanteur grimaça faussement de douleur et croisa les bras en s'éloignant légèrement de lui.

"Ouais et bah j'm'en fous, puisque t'es violent avec moi toi aussi et bah j'y jouerai pas, jamais jamais jamaiiiiiiiiis. Na. T'as tout gagné. Méchant va."

Il sourit de plus belle en sentant la main du brun sur sa joue mais ne comprit rien quand il se retrouva comme un con parce qu'Adrian s'était enfui loin jusqu'à son bureau sans qu'il ne sache réellement pourquoi. Bill explosa de rire quand il lui atterrit dessus et prit sa photo. Non mais qu'il ne se gêne pas. Et puis, le bisou sur la joue faisait vraiment, vraiment groupie ! Il haussa les épaules en l'entendant et posa ses lèvres sur les siennes une fois de plus.

"Nooooooon ! On sort pas j'ai dit euh ! Tu sais, j'partirais pas demain, j'passerai les prendre un de ces jours si tu veux, ou t'auras qu'à v'nir toi, après tout, tu sais où j'habite. Et puis... Je pense toujours à toi."

Il sortit son téléphone de sa poche et lui tendit, en fond d'écran, une photo d'Adrian, prise discrètement pendant qu'il bossait, lors de leur première soirée ensemble.

Voyant la gêne de Bill. Adrian soupira et prit son menton entre ses main pour le relever de sorte a voir ses jolies prunelles chocolat. Il sourit attendri ou émerveille par sa beauté et lui répondit d'une voix vraiment douce.

« Ne t'excuses pas, c'est juste que j'ai eu terriblement peur pour toi. »

Il approcha ses lèvres de celles du chanteur et y déposa un chaste baiser doux. Il aurait pu faire ca des heures entières. Il se trouvai anormalement niais et beaucoup moins salope que d'habitude,c'était donc ca aimer ? Adrian croisa les bras et fit une petit mine suspicieuse.

« Jt'ai a peine touché ! Tout de suite je suis violent avec toi. »

Il déposa un léger baiser sur l'épaule du magnifique chanteur comme pour effacer la petite tappe qu'il venait de lui donner. Il eut un petit rire en prenant la photo, il riait et puis les groupie s'adonnaient à des activités de groupie quoi de plus logique et au moins il aurait eut sa photo avec Bill. Il l'embrassa passionnément et caressa son dos.

« J'vais avoir ma propre photo avec Biiiiill » Dit il théâtralement en se foutant de sa propre gueule.

Il fut touché lorsqu'il lui dit qu'il pensait toujours à lui, ses jouent virèrent au rouge.

Ouais ca c'était ce qu'il disait, et Adrian ne pouvait être sûr d'une telle chose, il tenait tellement à lui...La proximité avec son corps et ses baisers était apaisante, cette fois ce ne serait pas le jour qui lui enlèverait Bill, il partirait mais pas tout de suite. Ne pas savoir quand viendrait ce jour était plus agréable que craindre l'échéance qui arriverait bien assez tôt.

« Je t'aime, c'est une bonne raison d'être parano non ? »

Un pauvre lui sans défense, on aura tout entendu décidément.

« T'es loin d'etre sans défense, t'as mon cœur entre tes mains je te rappelle. » Dit il en plaisantant. « Par contre t'as raison je suis capable de beaucoup de choses »

Il fit basculer Bill sur le coté pour se retrouver au dessus de lui. Il approcha ses lèvres de son cou pour y déposer une multitude de baisers plutôt sensuels. Il rit de bon cœur en l'entendant parler et répondit

« Non un désir assouvi en entraîne un autre, maintenant que j'ai la photo, je te veux toi. »

Il caressa sa joue et entama un nouveau baiser, un peu plus passionné que les précédents.

La pire raison, non sûrement pas. Depuis qu'il connaissait Bill, Adrian était heureux, vraiment heureux, il avait changé sa vie et jamais quelqu'un n'avait été aussi tendre avec lui. Il ne pouvait pas croire que Bill puisse être une mauvaise chose dans sa vie, il avait longtemps été toute sa vie et cette relation n'était que la continuité de cet amour autrefois platonique.Il n'y avait rien de plus agréable que le contact de la peau de Bill contre la sienne, le contact de leurs lèvres entrelacées. Il vendrait son âme au diable pour ne jamais avoir à le quitter.

« T'es génial, vraiment. Indéniablement beau et à la fois tendre et drôle. Tout ce que j'ai toujours aimé."

Il déposa un baiser sensuel dans le cou du chanteur, laissant sa langue caresser sa peau à l'odeur de vanille. A califourchon sur Bill, il n'avait jamais été aussi proche de lui, il ne pouvait pas s'empêcher de le désirer ardemment, pourtant il ne voulait pas lui donner cette impression. Bien sur Bill était à tomber et incroyablement sexy, mais sa fragilité et sa douceur le rendait si adorable...Tout ce qu'Adrian voulait maintenant c'était de ne plus quitter son étreinte, le reste était secondaire.

« Je suis capable de tout pour toi. Demande moi n'importe quoi tu verras. » Dit il un sourire en coin

Il caressa la joue du chanteur et laissa sa main se poser sous sa nuque pour la maintenir tandis que ses lèvres passionnément amoureuses allèrent rejoindre celle de Bill avec ardeur. La chaleur pris possession de son corps. Adrian rougit et se laissa retomber sur le côté.

« Je te veux maintenant, pour toujours et entièrement. J'ai toujours eu beaucoup d'ambition. »

Il posa sa tête sur le torse de Bill après y avoir déposer un baiser, Il prit sa main dans la sienne et la caressa.

Non, Il n'avait changé sa vie, Adrian l'avait changé seul, comme un grand. Bill s'était juste contenté d'être là, comme n'importe qui d'autre aurait pu le faire à sa place. Une mauvaise chose j'en sais rien mais il n'était pas la meilleure qu'il ait pu lui arriver un jour, loin de là ! Le chanteur vira au rouge rapidement en l'entendant et secoua la tête rapidement quand il eut fini sa phrase, c'était n'importe quoi, il disait que des bêtises, vraiment.

"Non mais tu t'entends ? Reviens sur Terre Adrian, c'est n'importe quoi tout ça. Et maintenant que j'suis là, tu devrais vraiment t'en rendre compte. J'suis humain, hein... Et le tout ce que tu as toujours aimé c'est qu'une illusion, parce que t'as pas vraiment cherché plus loin."

Par contre, le brun gémit doucement avant de rougir de plus belle quand il l'embrassa dans le cou, frissonnant discrètement. Les doigts de Bill se baladaient dans le dos d'Adrian, passant timidement sous son tee-shirt sans vraiment qu'il ne s'en rendre compte. Un sourire un peu bête étira ses lèvres, il n'y fit pas gaffe, c'était pas très grave de tout façon. Il resta un peu con en l'entendant et baissa un instant les yeux. Il était habitué à ce genre de phrase, oui, mais il aurait aimé ne pas l'entendre venant de lui.

"Non... J'te demanderai rien..." souffla t-il presque sans un bruit avant de plonger son regard dans celui de l'androgyne face à lui.

Il répondit à son baiser, se laissant faire totalement quand les mains du brun passèrent sous sa nuque. Il avait confiance, totalement, même si la phrase précédente d'Adrian repassait en boucle dans sa tête. Il n'était pas rassuré de le savoir, espérant que c'était juste des mots sans qu'il n'en pense un seul. Par contre, il rit doucement en l'entendant, l'une de ses mains alla dans les cheveux de l'androgyne.

"J'vois ça. T'y vas quand même fort là, hein. Et puis, pour l'instant t'en as déjà une bonne partie, tu m'as déjà entièrement et maintenant. Après, pour toujours, on verra ça au fil du temps..."

Le chanteur resserra doucement son étreinte autour du corps du jeune homme, un sourire calme sur les lèvres, soupirant doucement.

Adrian disait ce qu'il pensait et il était un peu déçu que Bill ne veuille décidément pas le prendre au sérieux. Si lui se mettait également comme une pauvre groupie désespérément idiote alors, il n'y avait pas vraiment d'espoir qu'il remarque un jour qu'il aimait Bill bien plus qu'une autre groupie pourrait l'aimer, en particulier en ce moment. En quelques jours, la drogue qu'il était venait de changer de visage passant de l'inlassable cigarette à l'héroïne foudroyante.

« Tu ne comprends rien Bill... » Murmura t-il presque pour lui même. Avant de plonger ses yeux dans ceux du chanteur. « Avant peut être, mais si avant je pouvais me contenter de ton sourire faux sur papier glacé, aujourd'hui j'en mourrais si je ne pouvais plus t'avoir contre moi. Tu n'es plus une illusion, tu es là près de moi et c'est ce Bill là que j'aime. »

Son ton était d'autant plus sérieux, il était blessé que Bill ne voit en lui que la groupie qu'il était. Certes il continuerais toujours d'avoir cette admiration fascinée pour le chanteur, mais ce don Bill ne se rendait pas compte c'était que comparé aux sentiments qu'ils avait pour lui tout le reste n'était plus rien. Jamais il n'avait été aimé comme Bill l'aimait et il l'aimait peut être pas autant qu'Adrian l'aimait mais il l'aimait. Ou alors il lui faisait magnifiquement croire, ce qui n'était pas difficile vu les aventures foireuses que l'androgyne avait eut. Ses caresses faisaient frémir sa peau.

« Tu te rends compte de l'effet que tu me fait ou...?

Adrian allait mourir de désir si Bill continuait à le toucher comme ça. Adrian l'embrassa.

C'était étrange de voir Bill se de mener pour être à ce point terre à terre, lui qui voulait délirer et rêver avec lui une semaine avant, avait bien changé de point de vue. Il s'était sûrement rendue compte de la débilité de passer autant de temps avec une groupie et comme il était d'une nature généreuse essayait de l'éconduire le plus gentiment du monde, en profitant au passages des derniers jours qui lui restaient à vivre ici. Adrian tenta de rester calme.

« Bill, je te suivrai jusqu'aux états-unis, je te laisserais pas t'en aller sans moi quitte à faire la pute pour payer le voyage ! Seulement si tu ne veux pas de moi autant me le dire tout de suite, ca t'épargnera de perdre de ton temps ici avec moi. Et ce qui a changé depuis une semaine je vais te le dire : JE TAIME. Est ce que tu le comprends ? J'ai vécu ton éloignement et c'était la pire souffrance que je n'ai jamais ressentit, je sais qu'il est trop tard. »

Il soupira et repris son souffle après ce petit discours qui consistait à faire admettre à Bill que ses sentiments étaient bien plus forts qu'il ne le laissait entendre. Il se laissa distraire par les caresse et baisers de Bill et laissa échappé un gémissement frustré.

« Oui, j'y peut rien si tu es parfait. »

Et si il ne l'était pas les yeux d'Adrian n'étaient pas capable de le voir.

Non personne n’était obligé de tenir ce foutu role. Certes Adrian et Bill étaient tout les deux des grand rêveur et étaient tout sauf raisonnables mais on ne pourrait jamais vraiment les changer, ni même les empêcher d’avoir des sentiments l’un pour l’autre. Oui il n’était pas nécessaire d’avoir une grande intelligence pour se rendre compte que l’histoire de ces deux là n’avait aucun sens ou avait de très grandes chances de mal se terminer. Ils étaient aussi fragiles l’un que l’autres, pas l’image du couple parfaitement complémentaire et réaliste.Non il n’allaient pas bien ensembles mais Adrian n’avait pas la force de se séparer de lui.

« On y arrivera Bill, Sam pense que notre histoire est une erreur, que ca fera comme toi et Kacey, que tu me laissera, mais je lui ai dit que je prenais le risque. J’veux juste que toi aussi tu y croit. »

Il caressa tendrement la joue de Bill.

« Peut être que je souffrirais, mais je souffrirais tellement plus loin de toi. Jpourrais au moins vivre sans regretter de t’avoir laissé partir. »

Lorsque le chanteur enfouit sa tête dans son cou, l’androgyne resserra son étreinte et déposa un baiser sur sa chevelure [sans dreads] Il se sentait bien là, rassuré comme il ne l’avait jamais été. Si Bill devait partir il aurait eut au moins la satisfaction de l’avoir eut contre lui un jour. Il rit a sa remarque.

« J’aurais bien aimé, mais j’te laisserais filer. T’facon faut que j’aille à l’anpe. »

Pas vraiment le choix.

C'était quand même un peu bête de foncer droit dans le mur et de ne rien dire sous prétexte qu'aucun des deux n'étaient prêt à tenir ce rôle peu agréable. Il fallait bien tenter par tous les moyens de se sauver avant qu'il ne soit vraiment trop tard, après ce que j'en dis... Ca se finirait tôt ou tard en catastrophe, Bill le savait bien, mais les mots d'Adrian l'empêchait de faire ou de dire quoi que ce soit, il ne voulait pas le blesser plus qu'il n'avait dû le faire pour l'instant. C'était horrible d'avoir conscience de ça sans avoir réellement envie d'empêcher les choses de se faire comme elles ont l'air de le vouloir. Ca se finirait, et mal en plus... Pauvres Petites Choses.

"Et s'il n'avait pas tort ? J'arrive pas à y croire comme tu l'fais, j'suis désolé... J'aimerai tellement... Mais j'peux pas être sûr que ça ne se finira pas pareil... Et j'sais bien que si ça venait qu'à se finir, t'en souffrirais probablement plus que moi, j'ai le groupe pour me forcer à "oublier", et j'ai pas envie de te faire du mal Adrian... On fonce probablement droit dans le mur là, tu t'en rends compte au moins, hein...? Que tu veuilles prendre le risque, d'accord, mais jure moi qu'tu fais pas ça inconsciemment."

Il frissonna en sentant sa main sur sa joue, un sourire attristé sur les lèvres. Il était loin d'être aussi enthousiaste qu'il y a quelques secondes, le retour à la réalité était toujours aussi dur et difficile.

"Si c'est comme ça qu'tu l'prends alors... Mais n'empêche que ça m'fait peur cette histoire..."

Bill ferma les yeux doucement, soufflant gaminement dans le cou d'Adrian avant de le laisser tranquille quand même, il n'allait pas le supporter bien longtemps, pauvre chou va. L'une de ses mains passa sous le tee-shirt du brun et alla se poser sur son coeur, juste pour le sentir battre. C'était rassurant. Par contre le chanteur grimaça en l'entendant.

"Ca m'fait chier pour ton job quand même." souffla t-il doucement alors que ses doigts commencèrent à caresser le torse d'Adrian.

Tout dépendait évidement de la notion qu’on a de trop tard. Si trop tard se résumait à la mort d’un des protagoniste, alors il n’était pas encore trop tard, seulement pour Adrian trop tard avait une toute autre signification. Pour lui le simple fait, d’avoir des sentiments décidément irrévocables pour Bill relevait de ce qu’on appelait trop tard. Il savait qu’il ne pourrais jamais aimer une nouvelle fois comme il l’aimait lui. Oh il ne mettrait pas fin à ses jours dramatiquement comme dans l’une des pièces de Shakespeare, si Bill décidait de le quitter mais il s’éteindrait d’une façon bien plus triste encore, son enthousiasme, son sourire mourrait bien avant que ses forces ne le quittent. Il continuerait à exister, sans que le mot vivre ne puisse être employé pour décrire l’activité qu’il s’évertuait à faire sur terre. Oh il ne dirait rien de tout ca à Bill, pour ne pas l’effrayer. Il résumerait ca en disant qu’il est déjà trop tard. De toute évidence qu’il parte maintenant ou dans deux mois ne changerait rien à la souffrance qu’il ressentirait, mais deux mois de bonheur c’était pas négligeable comme offre . Seulement ce qui disait Bill, le blessa une nouvelle fois. Voilà qu’il disait que Sam n’avait pas tord. Il n’avait qu’à lui dire qu’il restait avec lui uniquement par narcissisme ce qui donnerait une nouvelle fois raison à ce cher Sam. Cette fois les larmes lui montèrent plus rapidement qu’il ne l’eut crus et sa voix tremblante reussi à articuler quelques mots
.
« Si toi non plus tu ne veux pas y croire, alors c’est vrai que toi et moi on a AUCUN AVENIR. J’croyais que toi au moins t’y croirait avec moi, j’me plante encore. Bon sang j’fais que de la merde. »

Il pleurait à présent trop submergé par l’émotion, il le laissa parler quelques secondes tout seul puis il se leva brusquement et s’isola dans sa salle de bain comme une fillette pleurnicheuse au mascara dégoulinant. Il ferma la porte et se laissa tomber adossé contre elle. Il n’avait qu’à partir après tout, qu’il aille rejoindre son petit Georg avec qui il avait 98% d’affinités amoureuses, lui au moins il faisait partie de ce satané groupe, il pourrait le voir quand il voudrait.